Bourgogne-Franche-Comté : les agents refusent de payer "l'addition de la fusion"

Publié le 12/01/2017 - 15:45
Mis à jour le 12/04/2019 - 13:41

Entre 200 et 300 agents de la région Bourgogne-Franche-Comté ont manifesté ce jeudi 12 janvier 2017 à Dijon pour réclamer « une harmonisation par le haut » des régimes indemnitaires après la fusion, a-t-on appris auprès de l’intersyndicale CGT-CFDT-FO.

 ©
©

Les manifestants se sont réunis jeudi matin devant le conseil régional, où se tenait l'assemblée plénière consacrée au budget 2017.

"On a l'impression de payer l'addition de la fusion tandis que les indemnités des élus ont été augmentées de 20%", a dénoncé auprès de l'AFP la secrétaire CFDT, Dominique Aubry-Frelin. "Nous aussi, on travaille pour une région plus grande et puis rien."

La région emploie 4.200 agents dont 3.200 dans les lycées, 550 sont au siège de Dijon et 450 à Besançon.

"Cela cristallise la colère et une harmonisation par le haut serait le minimum", a-t-elle poursuivi. Les syndicats craignent que "trois régimes indemnitaires différents" cohabitent, un pour les agents de l'ancienne région Bourgogne, un pour ceux de l'ex-Franche-Comté et un troisième pour les nouveaux agents, selon Mme Aubry-Frelin.

La présidente PS de la région Marie-Guite Dufay a dit à l'AFP "s'engager pour qu'individuellement il n'y ait pas de perte de pouvoir d'achat" pour les fonctionnaires régionaux, tout en ajoutant que "la collectivité ne survivrait pas à une harmonisation systématique par le haut". "Il y aura un dispositif harmonisé pour 2023, comme le prévoit la loi, et il s'appliquera aux nouveaux agents", a précisé la présidente.

"Le principal poste de dépenses d'une collectivité, c'est la masse salariale et sur ce point, nous nous sommes fixé une marge de progression extrêmement limitée, ce qui impliquera qu'il n'y aura pas de remplacement systématique" après un départ, a ajouté Mme Dufay.

Selon Mme Aubry-Frelin, "60 suppressions de postes, qui devraient toucher principalement des agents des lycées, ont été annoncées sur la durée de la mandature".

L'intersyndicale doit se réunir vendredi pour décider de la suite du mouvement.

(Source AFP)

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Politique

Volte-face : les bars de Besançon pourront finalement diffuser les Jeux olympiques de Paris !

EXCLUSIVITÉ • Suite aux polémiques autour de la diffusion des JO sur les terrasses bisontines, nous avons contacté la Ville de Besançon. Abdel Ghezali, premier adjoint en charge des Sports, a affirmé que la mesure interdisant l’installation d’écrans en extérieur serait suspendue dès vendredi 26 juillet 2024, et cela, jusqu’à la fin des épreuves sportives. Cela inclut également les Jeux paralympiques.

Laurent Croizier s’insurge contre l’arrêté interdisant la diffusion des JO sur les terrasses bisontines…

Dans une lettre adressée en date du 24 juillet 2024 à Anne Vignot, la maire de Besançon, le député du Doubs demande à ce que les restaurateurs et cafetiers bisontins puissent installer des écrans sur leur terrasse ou à l’intérieur de leur établissement qui seraient visibles depuis la voie publique…

Macron : pas de nouveau gouvernement avant la fin des JO, appel aux partis à “faire des compromis”

Emmanuel Macron a affirmé mardi 23 juillet 2024 qu'il ne nommerait pas de nouveau gouvernement avant la fin des Jeux olympiques, "mi-août", au nom de la "trêve" qu'il a invoquée, faisant valoir que l'inverse "créerait un désordre" pendant l'événement sportif planétaire organisé à Paris.

L’ancien préfet de Haute-Saône Michel Vilbois limogé pour management “brutal”

Préfet du Tarn depuis seulement 9 mois, Michel Vilbois, ancien préfet de Haute-Saône, sera démis de ses fonctions à compter du lundi 22 juillet. Connu pour sa fermeté face aux manifestations contre l’autoroute A 69 et visé, selon des sources concordantes, par des accusations de management "brutal". Son limogeage intervient environ un mois après un audit mené auprès de ses services par l’Inspection générale de l’administration (IGA), dont les résultats ne sont pas encore connus.

Candidat RN sous curatelle dans le Jura : un recours pour annuler le scrutin législatif

La candidate Nouveau Front populaire dans la 2e circonscription du Jura a déposé un recours mercredi 17 juillet 2024 devant le Conseil constitutionnel pour faire annuler le scrutin législatif qui avait vu la qualification au second tour d'un candidat Rassemblement national sous curatelle, donc théoriquement inéligible.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 27.66
couvert
le 27/07 à 12h00
Vent
2.81 m/s
Pression
1015 hPa
Humidité
60 %