Cantines en colère à Besançon : « un droit pour tous » selon J. Grosperrin

Publié le 26/09/2019 - 16:00
Mis à jour le 26/09/2019 - 15:15

Suite à la colère des parents d’élèves de Besançon dont les enfants ont été refusé à la cantine, Jacques Grosperrin, sénateur du Doubs et conseiller municipal de la Ville, rappelle ce 24 septembre 2019 que la cantine est « un droit pour chacun ». Il encourage la mairie à faire appel à des prestataires extérieurs…

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Communiqué de presse de Jacques Grosperrin

« Cantine pour tous, un droit pour chacun »

« Même si la cantine n’est pas un droit absolu et général. Même si la création d’une offre de cantine est facultative. Même s’il s’agit d’un service. À partir du moment où celui-ci est mis en place, la commune doit accepter toutes les demandes d’inscription des élèves.

C’est le sens de l’article L 131.13 du code de l’éducation : « L'inscription à la cantine des écoles primaires [maternelle + élémentaire], lorsque ce service existe, est un droit pour tous les enfants scolarisés. Il ne peut être établi aucune discrimination selon leur situation ou celle de leur famille. »

Cette mesure est bénéfique pour les familles mais lourde pour les collectivités : infrastructures, personnel, etc. À Besançon, s’ajoute une autre difficulté : la cuisine centrale est au maximum de ses capacités de production alors que seulement 51% des élèves bisontins bénéficient de ce service, contre une moyenne nationale de 70% des écoliers (source : rapport du Défenseur des Droits).

Faire appel à un prestataire extérieur pour les repas 

La Ville de Besançon doit envisager des solutions pour répondre aux besoins de sa population et je souhaite proposer au maire de Besançon des pistes de réflexion pour pallier l’urgence de cette situation.

Concernant le nombre de repas, il apparaît nécessaire de faire appel à un prestataire extérieur pour compenser la production municipale.

Concernant la capacité d’accueil, dans les établissements où cela est possible, proposer des services supplémentaires. Il pourrait également être envisagé d’occuper d’autres cantines ou salles de restauration que celles de l’école dans des établissements proches, par exemple dans les collèges, les foyers logements, etc.

Enfin, peut-être pourrions-nous réfléchir, dans le cadre de l’intercommunalité, à un rapprochement avec les établissements scolaires dont les cantines disposent de places dans les communes limitrophes de Besançon.

L’analyse des besoins sociaux de notre ville révèle une inquiétante paupérisation. Lors du conseil municipal du 19 septembre, le maire insistait sur la nécessité d’attirer des familles dans notre ville, ce qui est fondamental pour son développement. Cela commence par l’adaptation des services publics aux besoins de la population. »

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