"Le niveau de mobilisation, d'engagement et de réactivité demandé au personnel déployé dans le cadre des opérations de lutte contre la propagation du Covid-19 est comparable à celui de l'opération +Sentinelle+ (post-attentats) et de ses pendants maritime et aérien", pour lesquelles une exonération existe également, a justifié le gouvernement dans son exposé des motifs.
Les députés ont adopté quelques autres amendements à ce projet de budget rectificatif, dont un de LREM visant à assurer un financement minimal des chambres de commerce et d'industrie en zones rurales et insulaires, qui ont joué un rôle important auprès des entreprises pendant la crise du coronavirus.
Au vu de son coût, l'Assemblée n'a pas contre adopté un amendement pourtant passé en commission, qui prévoyait un assouplissement des critères de report ("carry back") des déficits des entreprises, dans le calcul de l'impôt sur les sociétés, afin d'aider leur trésorerie.
"Nous préférons garder des marges de manoeuvre pour le plan de relance" à la rentrée, a déclaré le secrétaire d'Etat Olivier Dussopt.
(AFP)