Damien Meslot qui se dit molesté par les CRS fait le buzz

Publié le 18/04/2013 - 11:38
Mis à jour le 19/04/2013 - 18:21

« Coup de bouclier » ou « coup de projecteur » ?, s’interroge sur twitter notre confrère de France 3 Franche-Comté Jérémy Chevreuil. Ce qui est sûr, c’est que depuis que le député UMP de Belfort Damien Meslot, accompagné de ses collègues francs-comtois Alain Chrétien, Marcel Bonnot et Jean-Marie Sermier, s’est vu refuser durant quelques minutes mardi 16 avril au soir, le temps d’une vérification de leur identité, l’entrée de l’Assemblée nationale par des CRS, « l’affaire » buzze sur internet.  

devant l’assemblée

Ils étaient sortis pour dîner. Lorsque mardi 16 avril au soir, les députés UMP du Doubs Marcel Bonnot, du Jura Jean-Marie Sermier, de Haute-Saône Alain Chrétien et du Territoire de Belfort Damien Meslot ont voulu regagner leurs bureaux à l’Assemblée nationale, ils se sont retrouvés face à un cordon de CRS, qui sécurisaient les lieux en raison de la présence non-loin de manifestants contre le mariage pour tous.

Demande d'excuses à Manuel Valls

Damien Meslot s’est vite emporté de la situation, devant une caméra amateur, déclarant avoir reçu un coup de bouclier, avant de rapporter les faits sur sa page facebook n’hésitant pas à écrire : "Aussi, je souhaite savoir si le ministre de l’Intérieur a donné des ordres aux fonctionnaires de police pour empêcher des députés de l’opposition de rejoindre l’Assemblée Nationale ? Je préfèrerai voir des policiers aussi nombreux dans les rues de Belfort, de Montbéliard, de Dole et de Vesoul pour lutter contre la délinquance plutôt que dans les rues de Paris pour s’en prendre à de pacifiques manifestants qui défendent la famille et ses valeurs ! Je demande à Manuel Valls de présenter des excuses après les incidents d’hier soir. Je demande au ministre de l’Intérieur s’il entend prendre les mesures nécessaires pour que cessent les provocations des forces de l’ordre qui ne peuvent qu’engendrer la violence ?

Le mercredi 17 avril, Damien Meslot interpellait à ce sujet de vive voix le ministre de l’Intérieur Manuel Valls lors des questions orales au gouvernement.

Ca tweete, dans un sens comme de l'autre

Depuis que la vidéo amateur (voir ci-dessous) est en ligne sur youtube (elle a été vue à cette heure de 27.700 fois dans l'une de ses versions, près de 24.000 fois dans une autre), qu’elle est partagée et que l’incident a été rapporté par les médias, les internautes ne manquent pas de réagir, dans un sens comme de l’autre. La preuve, ci-dessous. En revanche, aucun commentaire d’Alain Chrétien à ce sujet sur son compte tweeter, ni de Jean-Marie Sermier sur sa page facebook.

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