De 90 à 80 km/h sur la route entre Vesoul et Rioz

Publié le 05/07/2015 - 09:25
Mis à jour le 05/07/2015 - 10:24

En Franche-Comté, la Haute-Saône fait partir du dispositif d’expérimentation de la baisse de la vitesse de 90 à 80 km/h en vigueur depuis le 1 juillet 2015.  Sur un peu moins de 14 km entre le sud de Vesoul (Vellefaux)  et Rioz, il faut lever le pied. L’expérimentation doit durer deux ans.

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rappel !

Annoncé il y a un an, le 16 juin 2014 devant le Conseil national de la sécurité routière (CNSR), ce test de la limitation de la vitesse fait partie des 26 mesures annoncées fin janvier par le ministre.

  • RN 7 (18 km dans la Drôme),
  • RN 151 (17 km dans la Nièvre et 32 km dans l’Yonne)
  • RN 57 (14 km en Haute-Saône)

Sur cette portion de la RN 57 en Haute-Saône jugée accidentogène, le trafic est estimé à un près de 11.500 véhicules par jour, dont  17% de poids lourds. À Quenoche, le long de ce tracé où un radar est déjà implanté, certains sont septiques. Limiter la vitesse sera-t-elle synonyme d'une sécurité accrue sur cette route ? 

Deux ans de travail...

Bernard Cazeneuve, le ministre de l'Intérieur avait annoncé  le lundi 11 mai 2015  le lancement de l'expérimentation de la baisse de la vitesse de 90 à 80 km/h sur trois tronçons routiers pour un total de 81 km sur quatre départements.

"Cette expérimentation sera transparente, honnête et rigoureuse", a insisté le ministre de l’Intérieur devant le Conseil national de la sécurité routière (CNSR). "C’est sur cette base que nous pourrons prendre, là où cela sera nécessaire, des décisions qui pourront s’imposer à tous parce qu’elles seront comprises par tous et parce qu’elles résulteront de données tangibles et non de spéculations et de pétitions de principe." 

Le président du Conseil, Armand Jung, s’est félicité de cette mesure, "l’aboutissement de deux ans de travail (…) Il faut l’expérimenter pour savoir où l’on va", ne pas imposer "une mesure générale à l’ensemble des conducteurs" et après être obligé de faire marche arrière, a-t-il déclaré 

...et 11 mois de controverse

"On ne sait pas les critères qui ont présidé aux choix de ces itinéraires", a quant à elle déploré la présidente de la Ligue contre la violence routière, Chantal Perrichon, qui défendait une baisse généralisée de la vitesse qui selon certains scientifiques pourrait diminuer de 350 à 400 le nombre de morts sur les routes en France.

Après 11 mois de controverses jalonnées par la première hausse de la mortalité routière en 12 ans (3.388 morts en 2014, +3,7%), d'un plan de 26 mesures, de la démission de deux experts du CNSR face à un gouvernement qui "abandonne sa sécurité routière" et du remplacement du Délégué interministériel à la sécurité routière, les zones de cette expérimentation limitée sont donc enfin dévoilées. 

Les Français opposés à cette mesure…

"Quelques dizaines de kilomètres, ce n'est même plus une expérimentation, c'est une observation", raille la présidente de la Ligue contre la violence routière Chantal Perrichon, partisane du 80 km/h et une des critiques les plus virulentes contre le ministre. "Ils ont pris le temps de trouver des endroits où l'expérimentation sera crédible, mais pas trop concluante", glisse un autre membre du CNSR.

"Le climat s'est extrêmement tendu parce qu'il y a quelques aigris qui se sont mis dans la tête d'imposer le 80 km/h", estime de son côté le délégué général de l'association 40 millions d'automobilistes Pierre Chasseray, en rappelant des sondages faisant état de 80% des Français opposés à cette mesure.

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