Devant le Sénat, Pierre Moscovici réaffirme qu'il n'a "rien à se reprocher"

Publié le 11/04/2013 - 16:56
Mis à jour le 11/04/2013 - 16:59

Le ministre de l’Economie et des Finances, Pierre Moscovici a affirmé jeudi 11 avril 2013 au Sénat qu’il était « un ministre intègre » qui n’a « rien à se reprocher ». Citant Sophocle, il a déclaré qu’il « n’est pas de chose plus blessante qu’un reproche injuste« .

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affaire cahuzac

"Prenons garde à essayer de transformer la faute d'un homme en attaque contre un gouvernement, contre un ministre intègre", a déclaré Pierre Moscovici en réponse au président UMP de la commission des Finances Philippe Marini. Affirmant citer Sophocle, il a ajouté : "n'est pas de chose plus blessante qu'un reproche injuste, mais quand on n'a rien à se reprocher, on affronte les reproches avec fermeté. C'est ce que je fais".

Longuement interrogé par M. Marini, pour qui "cette affaire n'est qu'à ses débuts", M. Moscovici a assuré avoir vu "ce matin de nouvelles allégations dans un hebdomadaire, à droite, très à droite, très très à droite, je veux parler de Valeurs actuelles". "Je veux dire ici avec la plus grande force, la plus grande fermeté, que ces allégations sont mensongères, que je vous les démens, que les mensonges je les combats et que je me réserve de donner suite de tout cela devant la justice", a poursuivi le ministre. "C'est facile de vouloir réécrire l'histoire a posteriori", a-t-il encore observé, avant de reprendre la chronologie de l'affaire et de la demande d'entraide administrative adressée par Bercy à la Suisse, pour obtenir des informations sur un éventuel compte caché.

Alors que M. Marini prenait la parole, les sénateurs socialistes se sont mis à scander "la réserve, la réserve", en allusion à la réserve parlementaire du sénateur, soupçonnée d'être "10 à 15 fois supérieure à celle des autres sénateurs". Mardi et mercredi à l'Assemblée lors de la séance des questions au gouvernement, chaque prise de parole d'un ministre ou du Premier ministre sur l'affaire Cahuzac a été ponctuée de cris venus des bancs de l'UMP : "Pin-pon", "démission" ou encore "menteur".

(source : AFP)

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