Deux femmes ont déclenché le téléphone 'grave danger" dans le Doubs
Les femmes représentent 75% des victimes, les hommes 25%. Les femmes victimes sont majoritairement âgées de moins de 40 ans. Depuis le mois de septembre, la tendance du nombre de victimes est cependant orientée à la baisse ; en octobre les données sont proches de l’an passé.
À noter que ces dernières semaines, deux femmes ont déclenché le téléphone « grave danger » mis à leur disposition par la justice.
Dans les deux cas, les individus qui avaient interdiction d'entrer en contact avec ces femmes "ont été interpellés et placés en garde à vue par les militaires", indique la gendarmerie.
- La gendarmerie rappelle systématiquement chaque victime de violences ou différents signalés, dans les 24/48 heures suivant l’intervention au domicile ;
- La gendarmerie propose à la victime lors de ce type d’intervention, la rédaction, par les militaires engagés, d’une fiche, y compris en l’absence de plainte ;
- Enfin, les militaires de la gendarmerie assurent sur une prise de contact téléphonique avec les victimes de procédures en cours, relevant de VIF (coups et blessures volontaires, menaces et chantages, violences sexuelles), en vue d’effectuer un point sur leur situation.
Face à l'augmentation des cas de violences au sein des foyers, le groupement de gendarmerie du Doubs garde le contact avec les victimes identifiées, pour évaluer la situation, les fragilités et les besoins, détecter les situations préoccupantes afin d'y dédier une surveillance particulière. Les gendarmes peuvent se voir appuyés dans leurs actions par l’intervention des intervenants sociaux gendarmerie.
Qui contacter ?
Les dispositifs d'alerte ont été renforcés, offrant aux victimes plusieurs moyens de signaler leur situation :
- le 17
- le 3919 ( numéro de référence qui assure une écoute et une aide actives au profit des victimes de violences conjugales)
- le 119 pour l'enfance en danger ou encore, depuis le 31 mars dernier,
- le SMS au 114.
- Elles peuvent aussi contacter, 24h/24 et 7j/7, la brigade numérique de la gendarmerie (https://www.gendarmerie.interieur.gouv.fr/a-votre-contact/contacter-la-gendarmerie/ discuter-avec-un-gendarme-de-la-brigade-numerique ) via les réseaux sociaux, le tchat ou un formulaire, ou encore signaler une situation de violence, de façon anonyme et gratuite, sur la plateforme gouvernementale « arretonslesviolences.gouv.fr ».
Toute victime peut aussi se signaler en se rendant dans une pharmacie, laquelle alertera tout de suite les forces de l’ordre pour qu’elles interviennent en urgence.
"Enfin, malgré les mesures de confinement, il leur est rappelé qu’elles peuvent fuir en cas de danger pour signaler la situation aux forces de l’ordre ou se réfugier chez des proches. Ces différents services s’adressent aussi bien aux victimes qu’aux témoins de situations de violences", précise la gendarmerie du Doubs.