EELV Grand Besançon dit "non à la banalisation des violences d’extrême droite"

Publié le 01/09/2022 - 08:44
Mis à jour le 31/08/2022 - 18:50

Mercredi 31 août, par voie de communiqué de presse (détaillé ci-dessous), EELV Grand Besançon a pointé du doigt les violences survenues l'année passée. Le parti prend la parole pour dire "non à la banalisation des violences d’extrême droite" et en appelle à la préfecture du Doubs.

 © Alexane Alfaro
© Alexane Alfaro

"La campagne pour les présidentielles a vu les idées d’extrême droite envahir le débat public, mais aussi l’espace public, permettant au Rassemblement national d’être présent au second tour. Le point d’orgue a été l’élection en juin de 89 députés du Rassemblement national, prouvant la banalisation de leur idéologie auprès des électeurs.

Cette banalisation des idées a des impacts concrets et inquiétants pour tous, même chez nous, même au coin de nos rues bisontines. Ces derniers mois, les actes de violences et de démonstration de force de l’extrême droite se sont multipliés. Petit retour non exhaustif de l’année passée : agressions envers les journalistes, tags fascistes, agression de militants, défilé de nuit de militants d’extrême-droite avec saluts et slogans nazis…

La Préfecture du Doubs appelée à "prendre ces menaces aussi sérieusement qu'elles le méritent"

EELV Grand Besançon condamne fermement ces violences. Nous nous inquiétons d’une société où l’extrême-droite est suffisamment en confiance et peut intimider pour empêcher tout autre discours que le sien d’exister.

Nous demandons à la Préfecture du Doubs de prendre ces menaces aussi sérieusement qu’elles le méritent, d’autant plus que plusieurs des militants d’extrême-droite impliqués sont récidivistes et connus. Les discours sur la répression de la délinquance portés par M. le Ministre de l’Intérieur doivent s’appliquer à ces violences.

Nous sommes plus que jamais mobilisés et vigilants sur ces questions. Les violences d’extrême-droite ne doivent pas être banalisées et leurs auteurs doivent être condamnés."

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