Devant le juge, le prévenu a reconnu avoir agressé la victime, âgée de 30 ans, pendant qu’elle dormait, sans réussir à expliquer pourquoi. Il a vaguement évoqué qu’il « voulait la réveiller« , pour « un câlin« .
Le tribunal a assorti la peine d’une mise à l’épreuve pendant deux ans avec l’obligation de travailler, de se soigner et l’interdiction d’entrer en contact avec la victime qui avait initialement portée plainte pour viol.
Les deux trentenaires, amis de longue date, étaient venus ensemble aux Eurockéennes de Belfort et partageait la même tente au camping du festival. La jeune femme qui se définit comme « lesbienne« , s’est réveillée dans la nuit du vendredi 5 au samedi 6 juillet en sentant « des secousses« , avant de sentir la main de son « ami« , de son « confident », entre ses cuisses.
Elle a immédiatement déposée plainte pour viol et l’agresseur présumé a été interpellé le même jour sur le site du festival. « Nous avons accepté que les faits soient requalifiés en agression sexuelle car les examens gynécologiques n’arrivent pas à définir jusqu’à quel stade il y a eu pénétration digitale. Ma cliente ne veut pas d’une procédure trop longue, elle veut passer à autre chose« , a souligné son avocate Me Madeline Legrand.
(AFP)