François Fillon revendique la victoire à la tête de l'UMP

Publié le 21/11/2012 - 14:55
Mis à jour le 21/11/2012 - 15:34

26 voix d’écart ? Eric Ciotti, directeur de campagne de François Fillon pour la présidence de l’UMP  vient  d’affirmer lors d’une conférence de presse à l’Assemblée que les votes des fédérations UMP de Nouvelle-Calédonie, Wallis-et-Futuna, Mayotte n’ont  pas été prises en compte par la Cocoe. François Fillon serait donné gagnant avec 88.004 voix contre 87.978 pour Jean-François Copé. Dans un communiqué François Fillon a demandé à Alain Juppé,  « d’assurer de façon transitoire » la direction du parti « afin de trouver les voies et moyens de sortir de l’impasse« 

On efface tout et on recommence !

Le nouveau président de l'UMP, Jean-François Copé, il a opposé une fin de non-recevoir aux partisans de François Fillon  : "Il y a eu des résultats, il faut maintenant se rassembler et travailler ensemble".  

Le camp de François Fillon conteste les résultats du scrutin et parle d "erreur manifeste et grave", et que leur réintégration donne leur champion vainqueur. La demande a été faite à la commission électorale interne (Cocoe) par Eric Ciotti, lors d'une déclaration aux côtés de Valérie Pécresse et Laurent Wauquiez. "Les résultats de ces trois fédérations étaient les suivants : Nouvelle Calédonie 535 voix à Jean-François Copé, 643 voix à François Fillon. Wallis et Futuna 14 Copé, 3 à Fillon. Mayotte 41 à Copé et 68 à Fillon (...) Leur réintégration conduit donc à 88.004 pour François Fillon, et Jean-François Copé 87.978"  (...)Le président Gélard a lui-même reconnu cette erreur lors d'un échange téléphonique avec François Fillon en fin de matinée", a-t-il argumenté. "Il s'agit d'une erreur manifeste et grave", a poursuivi Eric Ciotti. "Elle doit évidemment être réparée. Nous demandons donc à la Cocoe que les résultats soient simplement rétablis".

François Fillon demande qu'Alain Juppé devienne le président par intérim de l'UMP. Le temps pour la Cocoe de recompter les voix ?

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Politique

Municipale 2026 : à Besançon, le Parti communiste veut “une campagne propre” et s’organise

À désormais huit mois des élections municipales, les négociations sont toujours en cours du côté de la gauche à Besançon avec le parti communiste comme médiateur, qui tient à être le "fil rouge" des discussions entreprises. Mais s’ils tiennent à être acteurs de la municipale bisontine, les communistes ne veulent pas non plus être "les dindons de la farce" et s’organisent pour parer à toute éventualité comme ils nous l’ont expliqué lors d’une conférence de presse ce vendredi 18 juillet 2025. Le parti vient d’ailleurs de nommer Hasni Alem comme chef de file pour l’élection municipale de Besançon. 

Annonces de Bayrou : pour Anne Vignot, ”ce sera une récession”

Suite aux annonces du Premier ministre sur la préparation de la prochaine loi de finances, Anne Vignot, maire de Besançon, a exprimé une vive inquiétude. Dans un communiqué diffusé ce mercredi 16 juillet, l’élue juge sévèrement la politique budgétaire annoncée par le gouvernement. "La situation budgétaire en France est préoccupante, mais nous ne résoudrons pas ce problème en fragilisant encore plus notre structure sociale et économique", prévient-elle.

Municipales 2026 à Besançon : l’appel à l’union de l’association “À gauche citoyens !”

Dans la perspective des élections municipales de mars 2026, l’association bisontine "À gauche citoyens !", membre de la majorité municipale actuelle, lance un appel solennel à l’unité des forces de gauche et écologistes. Dans un communiqué intitulé "Ressaisissez-vous !", elle invite à dépasser les divisions afin de faire front commun contre la droite et l’extrême droite.

Le RN perquisitionné : ”une nouvelle attaque odieuse contre la démocratie”, selon Julien Odoul 

Une perquisition a eu lieu mercredi 9 juillet 2025 au siège parisien du Rassemblement national dans le cadre d'une enquête pour financement illicite des campagnes électorales du parti d'extrême droite en 2022 et 2024, une procédure "politique" a accusé Jordan Bardella. Pour le député de l’Yonne et conseiller régional RN de Bourgogne Franche-Comté, Julien odoul, c’est une ”perquisition scandaleuse”.

Grève : les salariés de France 3 Franche-Comté dénoncent le projet de réforme de l’audiovisuel public

En grève depuis le 30 juin 2025, jour de l’examen du projet de loi par l’Assemblée nationale, les salariés de France 3 Franche-Comté réaffirment leur opposition à la création d’une holding France Médias dans un communiqué du 9 juillet 2025. 

Les réactions en Franche-Comté sur l’adoption de la loi Duplomb

Après l’adoption de la loi agricole Duplomb-Menonville par le Parlement mardi 8 juillet 2025, de vives réactions ont émergé d’un peu partout en Franche-Comté. Partis politiques et groupes d’élus ont fait savoir leur mécontentement par le biais de différents communiqués de presse. 

Fin de la 2G/3G : un enjeu de sécurité et de continuité des services publics pour le sénateur Longeot

Dans un communiqué du 8 juillet 2025, on apprend que le Sénateur du Doubs Jean-François Longeot  a appelé l’attention du Premier ministre sur les conséquences que va entraîner, selon lui et à très court terme, l’extinction des réseaux mobiles 2G et 3G en termes d’aménagement du territoire, et ce, dès la fin de l’année 2025.

Loi Duplomb : comment ont voté les député(e) de Franche-Comté ?

Le Parlement a définitivement adopté mardi 8 juillet 2025 la loi agricole Duplomb-Menonville, qui a fracturé l'Assemblée nationale, notamment sur sa mesure de réintroduction dérogatoire d'un pesticide de type néonicotinoïde. Les député(e)s du Doubs, du Jura, de la Haute-Saône et du Territoire de Belfort ont voté, mais pour ou contre cette loi ? Réponses.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 16.71
nuageux
le 19/07 à 03h00
Vent
1.44 m/s
Pression
1010 hPa
Humidité
87 %