Fusion des région : le parti communiste de Bourgogne Franche-Comté "pas satisfait"

Publié le 04/08/2015 - 10:59
Mis à jour le 04/08/2015 - 10:59

Pour les portes paroles du PCF Bourgogne Franche-Comté le pseudo équilibre de la répartition des directions régionales entre Besançon et Dijon n’annihile pas les « dangers de la fusion » : « la question cruciale est en effet celle de la continuité de l’offre des services de proximité ». 

"Comment chacune des administrations concernées, couvrant un territoire élargi avec des moyens affaiblis par la politique d’austérité, pourrait-elle répondre au plus près des  besoins des populations ?" s'interrogent  Nathalie Vermorel et Evelyne Ternant, portes paroles du PCF en Bourgogne Fc. "Est-ce l’emplacement du siège de  la future Communauté universitaire d’Etablissements à Besançon qui mettra un terme à la perte des formations et des étudiants qui dévitalise aujourd’hui  l’Université de Franche-Comté? Evidemment non. Est-ce l’emplacement du siège de la future Agence Régionale de Santé ou le principe même de  la fusion des deux ARS qui risque de porter un coup sévère à la proximité des services de santé ? Evidemment c’est la fusion, en ce qu’elle est propice à un regroupement  hospitalier à grande échelle, qu’il soit piloté depuis une direction basée à Dijon ou Besançon".

Le parti communiste estime que la fusion des régions a été  organisée "sous la pression des autorités européennes"  pour "concentrer richesses et services sur les quelques métropoles susceptibles d’attirer la finance internationale, au prix d’un assèchement  des financement publics sur de vastes territoires (…) Le seul moyen d’en repousser les risques est de faire sauter le carcan de l’austérité'. 

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