"Comment chacune des administrations concernées, couvrant un territoire élargi avec des moyens affaiblis par la politique d’austérité, pourrait-elle répondre au plus près des besoins des populations ?" s'interrogent Nathalie Vermorel et Evelyne Ternant, portes paroles du PCF en Bourgogne Fc. "Est-ce l’emplacement du siège de la future Communauté universitaire d’Etablissements à Besançon qui mettra un terme à la perte des formations et des étudiants qui dévitalise aujourd’hui l’Université de Franche-Comté? Evidemment non. Est-ce l’emplacement du siège de la future Agence Régionale de Santé ou le principe même de la fusion des deux ARS qui risque de porter un coup sévère à la proximité des services de santé ? Evidemment c’est la fusion, en ce qu’elle est propice à un regroupement hospitalier à grande échelle, qu’il soit piloté depuis une direction basée à Dijon ou Besançon".
Le parti communiste estime que la fusion des régions a été organisée "sous la pression des autorités européennes" pour "concentrer richesses et services sur les quelques métropoles susceptibles d’attirer la finance internationale, au prix d’un assèchement des financement publics sur de vastes territoires (…) Le seul moyen d’en repousser les risques est de faire sauter le carcan de l’austérité'.