Fusion des régions : Sophie Montel se demande "quelle mouche a piqué" Marie-Guite Dufay

Publié le 10/04/2014 - 16:14
Mis à jour le 12/04/2019 - 13:36

La conseillère régionale FN ne comprend pas « l’enthousiasme » de la présidente de région de Franche-Comté pour se rapprocher de la Bourgogne alors que selon elle Marie-Guite Dufay penchait plus en 2009 pour une coopération plutôt qu’une fusion.

 ©
©

Pour Sophie Montel, Marie-Guite Dufay s'est "précipitée" pour expliquer son enthousiasme à l’idée de créer avec son homologue bourguignon, une Super Région Bourgogne-Franche-Comté. "Or, quand on sait les réticences, voire l’hostilité, que Mme DUFAY a toujours manifestées à l’écart de l’idée de fusion avec la Bourgogne, on peut se demander quelle mouche l’a piquée ? Ainsi, ne déclarait-elle pas en 2009, suite à la présentation du rapport de la commission Balladur chargée de la réforme des collectivités locales, que mieux valait la coopération à la fusion "

Dans son communiqué, Sophie Montel n'hésite pas a pointer les contradictions des socialistes.  "Le 1er vice-président de l’époque, un certain Joseph Parrenin expliquait, lui, que la fusion ne serait pas source d’économies – argument pourtant mis en avant aujourd’hui par le socialiste Manuel Valls".

Sur la rengaine de l'UMPS, elle estime que les élus UMP ont fait part de leur accord sur le fond avec le gouvernement socialiste tout en s’offusquant juste que la population ne soit pas consultée. "Quelle farce venant de l’UMP… N’est-ce pas un gouvernement UMP qui est passé outre le résultat du référendum portant sur le projet de Constitution européenne et massivement rejeté par le peuple français, en faisant adopter par les parlementaires UMPS le Traité de Lisbonne ? Ne sont-ce pas les députés UMP qui ont proposé en juillet 2013, un amendement visant à supprimer la condition du référendum pour le redécoupage ou la fusion de certaines collectivités territoriales ?"

 

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Politique

Municipale 2026 : à Besançon, le Parti communiste veut “une campagne propre” et s’organise

À désormais huit mois des élections municipales, les négociations sont toujours en cours du côté de la gauche à Besançon avec le parti communiste comme médiateur, qui tient à être le "fil rouge" des discussions entreprises. Mais s’ils tiennent à être acteurs de la municipale bisontine, les communistes ne veulent pas non plus être "les dindons de la farce" et s’organisent pour parer à toute éventualité comme ils nous l’ont expliqué lors d’une conférence de presse ce vendredi 18 juillet 2025. Le parti vient d’ailleurs de nommer Hasni Alem comme chef de file pour l’élection municipale de Besançon. 

Annonces de Bayrou : pour Anne Vignot, ”ce sera une récession”

Suite aux annonces du Premier ministre sur la préparation de la prochaine loi de finances, Anne Vignot, maire de Besançon, a exprimé une vive inquiétude. Dans un communiqué diffusé ce mercredi 16 juillet, l’élue juge sévèrement la politique budgétaire annoncée par le gouvernement. "La situation budgétaire en France est préoccupante, mais nous ne résoudrons pas ce problème en fragilisant encore plus notre structure sociale et économique", prévient-elle.

Municipales 2026 à Besançon : l’appel à l’union de l’association “À gauche citoyens !”

Dans la perspective des élections municipales de mars 2026, l’association bisontine "À gauche citoyens !", membre de la majorité municipale actuelle, lance un appel solennel à l’unité des forces de gauche et écologistes. Dans un communiqué intitulé "Ressaisissez-vous !", elle invite à dépasser les divisions afin de faire front commun contre la droite et l’extrême droite.

Le RN perquisitionné : ”une nouvelle attaque odieuse contre la démocratie”, selon Julien Odoul 

Une perquisition a eu lieu mercredi 9 juillet 2025 au siège parisien du Rassemblement national dans le cadre d'une enquête pour financement illicite des campagnes électorales du parti d'extrême droite en 2022 et 2024, une procédure "politique" a accusé Jordan Bardella. Pour le député de l’Yonne et conseiller régional RN de Bourgogne Franche-Comté, Julien odoul, c’est une ”perquisition scandaleuse”.

Grève : les salariés de France 3 Franche-Comté dénoncent le projet de réforme de l’audiovisuel public

En grève depuis le 30 juin 2025, jour de l’examen du projet de loi par l’Assemblée nationale, les salariés de France 3 Franche-Comté réaffirment leur opposition à la création d’une holding France Médias dans un communiqué du 9 juillet 2025. 

Les réactions en Franche-Comté sur l’adoption de la loi Duplomb

Après l’adoption de la loi agricole Duplomb-Menonville par le Parlement mardi 8 juillet 2025, de vives réactions ont émergé d’un peu partout en Franche-Comté. Partis politiques et groupes d’élus ont fait savoir leur mécontentement par le biais de différents communiqués de presse. 

Fin de la 2G/3G : un enjeu de sécurité et de continuité des services publics pour le sénateur Longeot

Dans un communiqué du 8 juillet 2025, on apprend que le Sénateur du Doubs Jean-François Longeot  a appelé l’attention du Premier ministre sur les conséquences que va entraîner, selon lui et à très court terme, l’extinction des réseaux mobiles 2G et 3G en termes d’aménagement du territoire, et ce, dès la fin de l’année 2025.

Loi Duplomb : comment ont voté les député(e) de Franche-Comté ?

Le Parlement a définitivement adopté mardi 8 juillet 2025 la loi agricole Duplomb-Menonville, qui a fracturé l'Assemblée nationale, notamment sur sa mesure de réintroduction dérogatoire d'un pesticide de type néonicotinoïde. Les député(e)s du Doubs, du Jura, de la Haute-Saône et du Territoire de Belfort ont voté, mais pour ou contre cette loi ? Réponses.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 16.71
nuageux
le 19/07 à 03h00
Vent
1.44 m/s
Pression
1010 hPa
Humidité
87 %