A Besançon, les gilets jaunes se sont réunis dans la matinée sur le rond point Mallarmé, rare point de passage de la capitale comtoise où la manifestation était autorisée.
Ils étaient une centaine, à occuper pacifiquement le rond-point, ne bloquant la circulation qu'un court instant. Avant de s'éparpiller une fois midi passé.
Beaucoup sont allés retrouver le cortège contre la réforme de l'assurance chômage au centre-ville, pour une manifestation qui a duré une bonne partie de l'après-midi et qui a regroupé pas loin de 300 personnes.
Quelques centaines à Dijon
Mais le rendez-vous régional de cette "célébration" des "un an" des gilets jaunes était à une heure de là, à Dijon.
Dans la capitale bourguignonne, où toute manifestation non déclarée avait été interdite, plusieurs centaines de personnes ont quand même battu le pavé avant d'être dispersées en petits groupes par des gaz lacrymogène.
Un manifestant a été arrêté pour possession de pétards, selon les autorités.
Lyon, Grenoble et Saint-Etienne
La situation était encore un peu plus tendue à Lyon, où un millier de personnes a défilé, avant de se faire chasser, là-aussi, à coups de gaz lacrymogènes - mais en échangeant tout de même de nombreux tirs de projectiles avec les forces de l'ordre.
Même chose à Saint-Etienne, en plus modéré ; les manifestants étaient 500 à défiler dans le calme sans pouvoir accéder au centre-ville, verrouillé par les forces de l'ordre, selon un correspondant de l'AFP. Ils ont essuyé des tirs de gaz lacrymogène après la tentative d'une poignée d'entre-eux qui cherchait à s'infiltrer dans la zone gardée. Aucune garde à vue n'a été rapportée en fin de journée.
A Grenoble, la manifestation unitaire contre la politique du président Macron qui réunissait "gilets jaunes", syndicats et des associations a mobilisé plusieurs centaines de personnes et se déroulait dans le calme.
(Avec AFP)
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