Go Fast : six ans de prison pour un homme qui transportait 21.000 cachets d'ecstasy

Publié le 25/03/2015 - 07:35
Mis à jour le 25/03/2015 - 14:00

Un Bisontin de 32 ans, interpellé le mois dernier en Haute-Saône avec 21.000 cachets d’ecstasy, lors d’un « go-fast » depuis les Pays-Bas en direction de Besançon, a été condamné mardi à six ans de prison par le tribunal correctionnel de Vesoul.

 ©
©

Le juge a suivi les réquisitions du procureur Stéphane Clément. Le prévenu,maintenu en détention, devra en outre verser 53.155 euros d'amende douanière,et son appartement d'une valeur de 80.000 euros à Besançon a été saisi. Il va affaire appel.

Déjà condamné à cinq reprises pour trafic de stupéfiants, transport d’arme et vol aggravé, l'homme a soutenu à l'audience qu'il ignorait la provenance de la drogue et qu'elle ne lui appartenait pas. 

Problème de légalité pour la défense 

Ses avocats, Me Randall Schwerdorffer et Me Philippe Screve, avaient plaidé la relaxe. Ils ont dénoncé une procédure "entachée de nullité".    "C'est un dossier d'infiltration -un agent a été infiltré dans l’entourage du suspect- qui est incomplet : une partie de la procédure ne nous a pas été transmise et nous ne pouvons donc pas en vérifier la légalité", a expliqué Me Schwerdorffer.

Une drogue destinée au milieux branchés et technos de Besançon 

Dans la nuit du 20 au 21 février dernier, le prévenu avait été interpellé à Luxeuil-les-Bains (Haute-Saône) à la suite d'une course-poursuite avec les douaniers, qui avaient auparavant contrôlé la voiture "ouvreuse" du go-fast à quelques kilomètres de là. La drogue, des comprimés bleus en forme de "8" d'une valeur à la revente de près de 160.000 euros, était dissimulée dans une cache aménagée derrière une roue de la voiture.

Elle était destinée à être écoulée dans l'agglomération de Besançon, notamment "dans les milieux branchés et technos", selon un porte-parole des douanes, qui s'était félicité d'une saisie "très importante ».    À titre de comparaison, les douanes françaises ont saisi sur l'ensemble de l'année 2013 environ 360.000 cachets d'ecstasy dans tout le pays.

(avec AFP)

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Justice

Procès Péchier : “je regrette de ne pas avoir pu protéger mon patient de la folie d’un homme” (Loubna Assila)

VIDÉO • La cour d’assises du Doubs a abordé ce mercredi 26 novembre 2025 les deux derniers décès du dossier Péchier actuellement jugé pour 30 faits d’empoisonnements dont 12 mortels entre 2008 et 2017. L’anesthésiste Loubna Assila qui avait refusé l’entrée de son bloc à Frédéric Péchier lors de l’arrêt cardiaque d’une des deux victimes, a livré un témoignage poignant et accablant l’ex-anesthésiste ce mercredi devant la cour. 

Procès Péchier : un enfant empoisonné pour “régler des comptes”, selon son père

L'empoisonneur "s'est servi de notre petit garçon pour régler des comptes", a regretté lundi 24 novembre 2025 devant la cour d'assises du Doubs le père de Tedy, victime à quatre ans d'un arrêt cardiaque suspect, l'un des trente empoisonnements imputé à l'ex-anesthésiste Frédéric Péchier.

Au procès Péchier, l’arrêt cardiaque de Tedy, 4 ans, opéré des amygdales

C'est la plus jeune des 30 victimes attribuées par l'accusation à l'ex-anesthésiste Frédéric Péchier: la cour d'assises du Doubs a commencé jeudi 20 novembre 2025 à se pencher sur le cas de Tedy, 4 ans, qui a subi un arrêt cardiaque en 2016 lors d'une banale opération des amygdales. L'enfant a survécu après deux jours de coma et cinq jours en réanimation.

Statue de Jenny d’Héricourt à Besançon : le procureur de la République ouvre une enquête

Le Mouvement Franche-Comté a annoncé le 18 novembre 2025 par voie de communiqué, que le procureur de la République a décidé d’ouvrir une enquête à la suite d’une plainte déposée pour des faits de favoritisme concernant la statue de Jenny d’Héricourt installée place de la Révolution à Besançon depuis le 5 mars dernier.

Affaire Fousseret-Cordier : Anne Vignot se joint à la demande d’appel du parquet

Le 5 novembre dernier, le tribunal correctionnel avait prononcé la relaxe de l’ancien maire Jean-Louis Fousseret et Alexandra Cordier pour prises illégales d’intérêt et détournement de fonds publics. Le parquet avait aussitôt déposé une demande d’appel du jugement le 7 novembre 2025. Représentée par Anne Vignot, la Ville de Besançon a suivi le parquet dans la demande d’appel. 

“Absence systématique” : Péchier mis en cause pour son désengagement lors des réunions sur les cas suspects

"L'absence systématique" de Frédéric Péchier aux réunions organisées pour discuter des arrêts cardiaques suspects dans une clinique de Besançon où il travaillait était vendredi 14 novembre 2025 l'objet du douzième interrogatoire de l'accusé, jugé pour 30 empoisonnements, dont 12 mortels, par la cour d'assises du Doubs.

Procès Péchier : l’accusé conteste le récit d’une patiente

"Elle a pu se tromper" : le Dr Frédéric Péchier, jugé à Besançon pour avoir empoisonné 30 patients dont 12 sont morts, a fermement contesté lundi 10 noveùbre 2025 devant la cour le récit d'une patiente victime en 2015 d'un arrêt cardiaque au bloc, et qui a raconté qu'il était venu à son chevet juste avant son anesthésie.

Le parquet de Besançon fait appel après la relaxe de Jean-Louis Fousseret et d’Alexandra Cordier

Le parquet de Besançon a annoncé, ce vendredi 7 novembre, sa décision de faire appel du jugement ayant conduit à la relaxe de l’ancien maire de Besançon, Jean-Louis Fousseret, et de son ex-collaboratrice, Alexandra Cordier. Tous deux étaient poursuivis pour prise illégale d’intérêts et détournement de fonds publics dans une affaire datant de 2019.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 -0.12
couvert
le 27/11 à 21h00
Vent
1.05 m/s
Pression
1026 hPa
Humidité
94 %