"Parce que nous condamnons les actes terroristes par le Hamas le 7 octobre contre la population civile israélienne, parce qu’il ne s’agit pas d’un acte de résistance mais d’un acte de barbarie, nous appelons à ce que leurs auteurs soient traduits devant les juridictions internationales", expriment les membres du PCF du Doubs.
La libération "immédiate des otages"
Ils tiennent également à mentionner leur "solidarité avec le peuple israélien" et exigent "la libération immédiate des otages". Le parti condamne également "le choix du gouvernement israélien d’extrême droite de bombarder aveuglément des civils et de soumettre des millions de Gazaouis à un blocus responsable d’une catastrophe humanitaire".
Un appel à l’unité de la Nation contre l’antisémitisme et le racisme anti-musulman
Les membres crient également leur désarroi "devant ce que subit le peuple palestinien, innocent des crimes du Hamas" et ajoutent qu'ils sont "pleinement solidaires du peuple palestinien, qui voit ses droits à l'existence et à un État niés depuis des décennies, et qui subit la colonisation, l’annexion et un régime de discriminations dans l’indifférence générale".
Les membres ont tenu à ajouter qu'ils dénoncent "ceux qui veulent couper l’aide au développement pour la Palestine, en ajoutant ainsi de la misère à la misère", et lancent ainsi "un appel à l’unité de la Nation contre l’antisémitisme et le racisme anti-musulman".
Plusieurs réclamations
Face à ce contexte, le PCF du Doubs appelle à un "cessez-le-feu immédiat avec la fin des bombardements et du déplacement forcé de la population". Mais aussi, "la mise en place d’un corridor humanitaire pour acheminer les produits de première nécessité". Les membres appellent également à la protection "de toutes les personnes civiles quelle que soit leur nationalité" et la "levée du blocus de Gaza en place depuis 2007".
Le PCF du Doubs souhaite également "une initiative diplomatique de la France pour une paix juste et durable sur la base des résolutions de l’ONU, en particulier la résolution n° 242 du Conseil de sécurité des Nations unies de 1967, exigeant le retrait des forces armées israéliennes des territoires occupés"."La reconnaissance de l’État de Palestine par la France sur la base des frontières de 1967, aux côtés de l’État israélien, pour que les deux peuples réconciliés vivent en paix et en sécurité", ont-ils conclu.