développement
Dans le prolongement de l’inscription, en 2008, des fortifications de Vauban sur la liste du Patrimoine mondial de l’UNESCO, la Ville de Besançon a engagé un nouveau plan de développement de la Citadelle. Celui-ci s’est traduit par la mise en place, le 1er janvier dernier, d’une structure unique de gestion, l’Etablissement public Citadelle-Patrimoine mondial, qui s’est dotée d’un projet stratégique pour la période 2011-2015 avec quatre objectifs :
- la conservation et la valorisation du patrimoine de Vauban ;
- la construction de la paix (Musée de la Résistance et de la Déportation) ;
- la préservation de la biodiversité (Muséum) ;
- le dialogue des cultures (Musée comtois et programmation culturelle annuelle).
En matière d’investissements, trois priorités ont été déterminées :
- la création d’un dispositif multimédia, très spectaculaire, en 3 D, qui sera installé en 2013 dans la Chapelle Saint-Etienne pour permettre aux visiteurs de s’immerger dans la conquête de Besançon par Louis XIV, la construction et le fonctionnement de la Citadelle
- la modernisation du Musée de la Résistance et de la Déportation qui sera doté, en 2014-2015, d’une nouvelle muséographie et dont la dimension européenne sera amplifiée ;
- la rénovation de plusieurs secteurs du Muséum, en particulier l’Aquarium, la P’tite ferme et plusieurs espaces du Jardin zoologique.
« La Ville de Besançon consacre chaque année plus de trois millions d’euros au fonctionnement de la Citadelle, et elle devrait investir plusieurs millions d’euros dans ce projet de développement. Si elle entend bien continuer à assumer pleinement ses responsabilités de premier financeur de la Citadelle, elle souhaite naturellement que la Communauté d’agglomération du Grand Besançon, le conseil général du Doubs, le conseil régional de Franche-Comté et l’Etat s’y associent », relève un communiqué.
Le projet doit également mobiliser de nombreux partenaires privés au titre du mécénat. Les trois premières conventions viennent d’être signées avec le groupe Bonnefoy (120 000 euros sur trois ans), la société SMCI (40 000 euros sur deux ans) et le groupe Moyse (30 000 sur trois ans).