Le puits de la Citadelle exploré pour la science et le tourisme

Publié le 18/04/2015 - 09:48
Mis à jour le 21/04/2015 - 21:33

Dans le cadre d’un projet scientifique et géographique, une équipe de quatre spéléologues sont descendus dans le puits de la Citadelle de Besançon ce mercredi 15 avril 2015. Ce trou est l’un des plus profonds de l’hexagone avec une profondeur de 117,2 mètres. 

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La mesure de la profondeur a été réalisée au distancemètre laser et diverses mesures au cours de la descente (diamètres à diverses profondeurs). 

Au fond, les spéléologues ont sondé avec une perceuse et une barre de fer à béton à enfoncer à la massette pour contrôler les dires de JJ Compagnon. Ce dernier avait affirmé que le creusement du puits avait été arrêté avant d'avoir atteint l'eau. Paul Courbon, ingénieur des travaux géographiques de l'État (I.G.N), géomètre-expert DPLG et chef du projet, considérait cette affirmation peu plausible. 

Les informations remontées à la surface serviront à des fins scientifiques et touristiques. D'ailleurs, les touristes n'ont pas manqué de jeter leurs bouteilles en plastique en passant devant le puits ! 

Qui est déjà descendu dans ce puits ? 

Le puits aurait e?te? descendu en octobre 1944 par le lieutenant Charles Domergue, sans doute avec le treuil actionne? par la cage d’e?cureuil ! En 1982 et 1984, il est redescendu trois fois par Jean-Jacques Compagnon, pompier et membre du GRIMP (Groupe d’Intervention en Milieux Pe?rilleux). Mais aucune topographie n’est dresse?e et les dimensions sont plus estime?es que mesure?es, avec certains chiffres "peu vraisemblables" selon Paul Corbon. "Nous doutons de certaines affirmations de cet explorateur, qui atterrit sur un fond plat forme? de cailloux. Il dit avoir e?carte? ces cailloux a? la main pour toucher a? tre?s peu de profondeur le fond rocheux du puits qu’il affirme ne pas aller jusqu’a? l’eau. Cette affirmation est en contradiction avec un document de 1693 de?tenu par les archives de l’arme?e a? Vincennes qui fait e?tat d’un puits de 67 toises de profondeur (130,5 m) dont 8 a? 10 pieds de hauteur d’eau (2,4 a? 3 m)" raconte Paul Corbon.

Aucune photo des parois n’est prise pour confirmer les dires de l’explorateur ni aucune mesure ou observation pre?cise. Mesurant sa corde apre?s l’exploration, il estime la profondeur du puits a? 125 m. "À la de?charge de l’explorateur qui n’e?tait ni topographe ni ge?ologue, nous devons dire qu’en 1984, il n’y avait ni les distanceme?tres lasers ni les photographies nume?riques" explique Paul Corbon. En 2005, une descente est organise?e par le CDS 25 (Comite? De?partemental de Spe?le?ologie) dans le cadre de te?le?thon, mais sans l’objectif d’une e?tude minutieuse du puits.

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