Macron ce mardi à la BA 116 au coeur de la "police du ciel"

Publié le 18/03/2025 - 08:10
Mis à jour le 18/03/2025 - 08:18

Emmanuel Macron se rend ce mardi 18 mars 2025 sur la base aérienne 116 de Luxeuil-les-Bains, en Haute-Saône, au coeur du dispositif français de "police du ciel", en particulier dans le cadre de l'Otan, et qui a aussi contribué à la dissuasion nucléaire.

Archives - Sur la base aérienne 116 départ de deux mirages-5F de l'Escadron de Chasse 1/2
Archives - Sur la base aérienne 116 départ de deux mirages-5F de l'Escadron de Chasse 1/2 "Cignognes" dans le cadre de l'exercice ORION. © BA Luxeuil-les-Bains

Au moment où la France et l'Europe ont décidé de renforcer massivement leur défense face au début de rapprochement en cours entre le président américain Donald Trump et son homologue russe Vladimir Poutine, le chef de l'Etat va donc visiter un site permettant à la France, selon l'Elysée, "de jouer un rôle central dans la protection des intérêts de l'Alliance atlantique et au-delà".

Cette base "joue un rôle-clé dans la sécurité aérienne, tant sur le territoire national que dans l'espace aérien des alliés, en particulier sur le flanc oriental de l'Alliance", a expliqué la présidence. Avec un escadron équipé de 26 avions de chasse Mirage 2000-5, elle contribue à la "posture permanente de sûreté", c'est-à-dire la "police du ciel" au quotidien dans l'espace aérien français, mais aussi à des missions nationales, multilatérales ou de l'Otan, notamment au-dessus des États baltes, a-t-elle détaillé à des journalistes.

L'escadrille La Fayette formée par des volontaires américains

"Symbolique particulière" dans un contexte de désengagement des Etats-Unis, cette base créée en 1912 a accueilli en 1916 l'escadrille La Fayette formée par des volontaires américains qui s'étaient engagés au côté de la France avant même l'entrée de Washington dans la Première Guerre mondiale.

De 1966 à 2011, la base 116 a aussi participé à la mise en oeuvre de la dissuasion nucléaire aéroportée française. Aujourd'hui, ce sont trois autres bases qui participent à cette dissuasion: Saint-Dizier (Haute-Marne), Istres (Bouches-du-Rhône) et Avord (Cher).

Emmanuel Macron a annoncé début mars qu'il avait "décidé d'ouvrir le débat stratégique sur la protection par notre dissuasion de nos alliés du continent européen", en réponse à un "appel historique" en ce sens du futur chancelier allemand Friedrich Merz.

Après avoir visité la base de Luxeuil-les-Bains, le président doit se rendre mardi après-midi à Berlin pour rencontrer le chancelier sortant Olaf Scholz puis Friedrich Merz.

(AFP)

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Politique

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