Macron va réaffirmer aux Européens que le "cap des réformes" est maintenu

Publié le 12/12/2018 - 17:47
Mis à jour le 12/12/2018 - 18:02

Emmanuel Macron va tenter de rassurer ses partenaires européens, réunis jeudi 13 et vendredi 14 décembre 2018 en sommet à Bruxelles, en affirmant que les coûteuses mesures sociales annoncées pour les « gilets jaunes » ne remettaient pas « en cause le cap des réformes ».

"Ce qui est le plus important pour nos partenaires, c'est le cap des réformes en France. Le Président sera très clair : pour maintenir ce cap, il fallait prendre ces mesures car il y avait une urgence", a expliqué mercredi l'Elysée.

"Il y aura un impact"

Emmanuel Macron pourrait être interrogé au cours du dernier Conseil européen de l'année, sur le dérapage du déficit budgétaire français, à environ 3,4% du Produit intérieur brut (PIB) pour 2019 contre une prévision initiale de 2,8%.

"Il y aura un impact", a reconnu l'Elysée. Mais les annonces de lundi représentent "une accélération de mesures qui étaient prévues dans la trajectoire budgétaire. C'est plus vite, mais ce n'est pas différent. On va dans la même direction en essayant d'avoir des résultats plus rapides".

Le coût de l'augmentation de 100 euros des salaires au niveau du Smic, de la défiscalisation des heures supplémentaires ou de l'annulation d'une hausse de la CSG pour une partie des retraités est évalué à environ 10 milliards d'euros.

Que dit la commission européenne ?

La Commission européenne a indiqué mardi qu'elle allait étudier "attentivement" leur impact financier et qu'elle se donnait jusqu'au printemps pour analyser le budget français. Le commissaire européen aux affaires économiques Pierre Moscovici a souligné mercredi qu'un dépassement probable de la limite de 3% du PIB était "envisageable" de façon "temporaire et exceptionnelle".

La présidence n'a pas voulu commenter les critiques du gouvernement italien sur le coût des mesures annoncées: "on ne commente pas, on ne juge pas les stratégies de tel ou tel pays." L'Elysée récuse par ailleurs les critiques sur une absence de résultats obtenus par Emmanuel Macron dans son ambition de réformer l'UE, l'une des priorités de sa politique. "Il n'y a pas à rougir (...) En 18 mois, il y a eu des progrès symboliques et majeurs", insiste-t-on, en citant les avancées sur le travail détaché, la défense ou la taxation du numérique. "On préférerait aller plus fort et plus vite", mais "l'Europe avance toujours par compromis".

L'une de ces avancées sera, selon la présidence, "la validation politique" vendredi d'un budget de la zone euro pour mieux faire face aux prochaines crises financières, même si cette réforme est moins ambitieuse que celle voulue par Emmanuel Macron.

(Source AFP)

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

attentat strasbourg

Le marché de Noël a rouvert sur la promenade Granvelle à Besançon

Suite à l’attentat meurtrier au marché de Noël de Strasbourg mardi soir,  le niveau Attentat du plan Vigipirate a été décrété. Fermé une matinée, le marché de Noël de la place de la Révolution rouvrait déjà à 12h30 ce mercredi. Le marché de Noël de Granvelle, resté fermé depuis ce mercredi, a rouvert comme prévu ce jeudi 13 décembre 2018 à 11h00.
 

La question de l’armement de la police municipale à nouveau sur la table à Besançon…

Suite à la fusillade de Strasbourg, L’État a porté le plan Vigipirate au niveau « urgence attentat ». Ce 13 décembre 2018, Jean-François Longaretti, secrétaire départemental mairie et CAGB Force ouvrière, adresse une lettre à Jean-Louis Fousseret, le maire de Besançon, pour lui parler de l’armement de la police municipale.
 

Politique

Municipale 2026 à Besançon : Anne Vignot s’explique dans une lettre ouverte

Anne Vignot, maire EELV de la ville de Besançon également candidate pour l’élection municipale 2026, a souhaité s’exprimer dans une lettre ouverte aux Bisontin(e)s et "à toutes les personnes, partis et mouvements politiques qui appellent de leurs vœux cette union et la victoire de la gauche et des écologistes".

Municipale 2026 : le parti communiste défend une union de la gauche “dès le premier tour” à Besançon

Après l’annonce lundi de La France insoumise de Besançon de vouloir faire cavalier seul lors des élections municipales de mars 2026, stratégie déplorée par la maire sortante Anne Vignot, le parti communiste (PC) de Besançon a à son tour pris la parole pour plaider une nouvelle fois en faveur d’une union de la gauche et ce "dès le premier tour". 

Municipales 2026 : Anne Vignot regrette la rupture des discussions avec La France insoumise

Au lendemain du communiqué de La France insoumise annonçant qu’aucune union n’est possible entre Anne Vignot et sa majorité sortante et la France insoumise, la maire écologiste de Besançon a réagi ce mardi 28 octobre par un communiqué intitulé ”Pour Besançon, l’union locale prime sur les divisions nationales”. Elle y déplore la décision de LFI et réaffirme son attachement à une union des forces progressistes au niveau local.

Municipales 2026 à Besançon : la France insoumise présentera une liste… sans Anne Vignot

La France insoumise (LFI) de Besançon a annoncé, dans un communiqué du 27 octobre 2025, sa volonté de présenter une liste ”d’union populaire, citoyenne et écologiste” lors des élections municipales de mars 2026, mais sans Anne Vignot, actuelle maire EELV de Besançon.

Projet de loi de finances 2025 : Jérôme Durain alerte les parlementaires sur un ”risque de tsunami destructeur” pour les collectivités

Le président du conseil régional de Bourgogne Franche-Comté, Jérôme Durain, a adressé un courrier aux parlementaires de la région le 24 octobre 2025 pour attirer leur attention sur les conséquences financières du projet de loi de finances (PLF) 2025 et des orientations budgétaires envisagées pour 2026. Dans cette lettre, l’élu socialiste met en garde contre un ”risque de tsunami destructeur pour les collectivités” si les dispositions actuelles du texte ne sont pas modifiées.

Julien Odoul demande un centre de radiothérapie à Sens

"Dans l’Yonne, les habitants sont plus susceptibles de mourir d’un cancer que la moyenne nationale", alerte Julien Odoul. Une situation directement liée "à la faiblesse de l’offre de soins dans le département". Avançant une inégalité territoriale, le député du Rassemblement National réclame un centre de radiothérapie à Sens. 

Jean-Sébastien Leuba met la “démocratie coopérative” au cœur de sa campagne et appelle les autres candidats au débat public

MUNICIPALE 2026 • Le candidat PS à la mairie de Besançon Jean-Sébastien Leuba, a tenu vendredi 24 octobre 2025 une conférence de presse au café La Boule d’Or, dans le quartier de Palente, pour présenter les grandes orientations de sa démarche politique et les prochains rendez-vous de sa campagne municipale. Entouré de plusieurs colistiers et colistières, il a insisté sur la “démocratie coopérative”, la transparence et la proximité avec les habitants. Il lance un appel aux autres candidats aux municipales à débattre ”toutes les trois semaines” devant les citoyens.

Proposition de loi sur le statut de l’élu : le sénateur Longeot s’insurge de l’obligation de prêter serment pour les maires

Dans le cadre de l'examen de la proposition de loi relative au statut de l'élu local, le sénateur Jean-François Longeot est intervenu en séance publique mardi 21 octobre 2025 pour s'opposer à la mesure prévoyant une nouvelle obligation pour le maire de prêter serment. 

Action de sensibilisation en faveur de la condition animale samedi à Besançon

À l’approche des élections municipales, l’association Projet animaux zoopolis (PAZ) organise samedi 25 octobre 2025 devant l’hôtel de ville de Besançon une action de sensibilisation pour inciter les candidats à la municipalité bisontine à s’engager en faveur de la condition animale. 

Décentralisation : les villes veulent piloter la transition écologique

Les grandes villes souhaitent piloter la transition écologique à l'échelle locale, dans le cadre du nouvel acte de décentralisation voulu par le Premier ministre Sébastien Lecornu, a-t-on appris vendredi 17 octobre 2025 à l'occasion d'un rassemblement annuel d'élus au Creusot (Saône-et-Loire).

Le Sénat adopte un rapport sur l’avenir de la filière automobile française, co-conduit par Annick Jacquemet

La commission des affaires économiques du Sénat a adopté, mercredi 15 octobre, les conclusions de la mission d’information consacrée à l’avenir de la filière automobile française. Les travaux ont été conduits de manière transpartisane par les sénateurs Annick Jacquemet (Doubs - Union Centriste), Alain Cadec (Les Républicains) et Rémi Cardon (Socialiste, Écologiste et Républicain).

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 9.96
nuageux
le 03/11 à 18h00
Vent
0.84 m/s
Pression
1025 hPa
Humidité
90 %