Mondiaux de biathlon : Quentin Fillon-Maillet finit 4e

Publié le 18/02/2021 - 09:56
Mis à jour le 18/02/2021 - 09:56

La nouvelle vague norvégienne a frappé fort. Sturla Holm Laegreid, révélation de l’hiver, a fait parler la poudre et son efficacité chirurgicale au tir pour s’offrir mercredi 17 février 2021 le titre mondial de l’Individuel, le Français Quentin Fillon-Maillet, décidément maudit à Pokljuka, échouant encore une fois au pied du podium (4e).

Quentin Fillon-Maillet ©DR/Facebook de Quentin Fillon-Maillet/Biathlon Antholz Anterselva ©
Quentin Fillon-Maillet ©DR/Facebook de Quentin Fillon-Maillet/Biathlon Antholz Anterselva ©

Pour sa première saison complète, Laegreid (23 ans) a confirmé qu'il faisait d'ores et déjà partie des meilleures gâchettes du circuit. Auteur d'un magnifique 20/20 à la carabine, le jeune Scandinave a fait coup double avec une première médaille d'or en solo et un premier petit globe de la spécialité.

Son baptême du feu aux Championnats du monde est pour l'instant une totale réussite puisqu'il est sacré pour la 2e fois en Slovénie après la victoire acquise en relais mixte avec la Norvège en ouverture de la compétition.

Malgré des débuts en fanfare en Coupe du monde (4 succès avant les Mondiaux) où il talonne le double tenant Johannes Boe, Laegreid était attendu au tournant à Pokjluka. Imperméable à la pression, il a sorti la course parfaite le jour J, dans une épreuve qui correspond exactement à ses qualités de tireur hors-pair.

"Je rêvais de médaille mais l'or c'est tout simplement inimaginable. Avec le petit globe en plus, ça fait une journée inoubliable", a déclaré Laegreid, qui a devancé l'Allemand Arnd Peiffer et le Norvégien Johannes Dale.

L'éloge de Fourcade 

Adepte de la méditation, Laegreid n'est pas sans rappeller le grand Martin Fourcade, l'un de ses modèles, par son calme et sa capacité à faire le vide dans sa tête sur le pas de tir.

"C'est un athlète très mûr pour son âge, a expliqué le quintuple champion olympique. Je trouve pas mal de similitudes dans son attitude au niveau du tir. Il n'est vraiment pas stéréotypé. C'est une fierté si je peux être la source d'inspiration d'un si beau champion du monde. Au tir, il est à un niveau qui pourrait lui permettre de dominer pendant quelques années."

La déception est en revanche immense pour Quentin Fillon-Maillet. Comme lors de la poursuite dimanche, le N.1 français, de nouveau victime de son inefficacité derrière la carabine (18/20), doit se contenter de la pire place, la 4e, et n'a toujours pas remporté la moindre médaille au cours de ces Mondiaux.

Alors que deux de ses coéquipiers sont montés sur le podium (or de la poursuite et bronze du sprint pour Emilien Jacquelin, argent du sprint pour Simon Desthieux), le Jurassien, toujours bredouille, n'en finit pas de ruminer sa peine. Après avoir annoncé vouloir se battre pour le gain du gros globe de cristal, Fillon-Maillet, largement distancé au classement général (1 seul succès), s'était rendu à l'évidence et comptait sur les Championnats du monde pour sauver sa saison et arracher un premier titre individuel. Le pari est pour l'instant perdu.

"C'est dur" 

"C'est dur", a-t-il lâché dépité après la course. "La déception était déjà grande après le sprint et la poursuite mais continuer avec les mêmes erreurs sur le tir couché, ça me met en colère et ça me frustre. Je suis tellement déçu parce que c'est le même bilan que sur les premières courses, ce n'est pas loin mais ce n'est pas sur le podium. C'est encore une chance qui s'échappe."

"J'ai dit que je voulais me bagarrer pour être le meilleur biathlète du monde et pas le 4e, 5e ou le 6e. Echouer à si peu, c'est dur à encaisser", a-t-il ajouté.

Fillon-Maillet peut d'autant plus s'en vouloir qu'il a affiché une très belle forme sur la piste avec le meilleur temps en skis. "Malheureusement, on ne décerne pas de titre de champion du monde au meilleur skieur. Avec deux erreurs au tir, je savais pertinemment que ce serait compliqué", a-t-il reconnu.

Il lui reste désormais deux courses, le relais samedi et la mass start dimanche, pour repartir de ces Mondiaux avec le sourire. "Je ne manquerai pas d'énergie parce qu'il y a encore des chances", a-t-il assuré comme pour se donner du courage.

(Source AFP)

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