Montbéliard : un an ferme pour des menaces contre un chroniqueur de CNews

Publié le 15/10/2025 - 16:32
Mis à jour le 15/10/2025 - 16:30

Un homme de 29 ans, déjà condamné pour apologie du terrorisme, a écopé de deux ans de prison, dont un ferme, pour de multiples menaces adressées, via le réseau X, au chroniqueur de CNews Erik Tegnér, à qui il reprochait ses positions sur le conflit à Gaza, a indiqué mercredi 15 octobre 2025 à l'AFP le procureur de Montbéliard (Doubs).
 

 © Élodie R.
© Élodie R.

"Je vais te casser la mâchoire (...) je vais te filmer en train de te tabasser", avait notamment écrit Amin B. au printemps 2024 dans ses messages adressés à M. Tegnér via un pseudonyme, a précisé le procureur, Paul-Edouard Lallois. Le prévenu, qui réside dans le Doubs et était employé par le conseil départemental du Territoire-de-Belfort comme technicien en maintenance informatique, a été condamné mardi par le tribunal correctionnel de Montbéliard pour "menaces de crimes". Il a été écroué à la sortie de l'audience.

Lui-même se revendiquait comme un soutien du mouvement palestinien Hamas

Dans ses nombreux messages, le jeune homme, sous suivi psychiatrique, s'en prenait au chroniqueur, également cofondateur du média identitaire Frontières, à cause de ses positions qu'il estimait trop pro-israéliennes, lui-même se revendiquant comme un soutien du mouvement palestinien Hamas. "Il y a une notion de haine de l'Occident" dans les propos rapportés, a souligné le procureur. A l'audience, le prévenu n'a pas contesté avoir écrit ces messages, mais en a relativisé la portée en expliquant que "tout ça, c'est du virtuel", et les a justifiés au nom des violences infligées aux Palestiniens.

Identifié grâce à son adresse IP, le jeune homme avait été interpellé et placé en garde-à-vue en août, puis placé sous contrôle judiciaire avec obligation de rester à son domicile, dans l'attente de son procès.

En 2015, alors jeune majeur, il avait été condamné à deux reprises à Montbéliard. D'abord à un an de prison avec sursis pour apologie du terrorisme et menaces antisémites, pour des messages haineux contre le consul général d'Israël à Marseille et contre l'ex-député franco-israélien Meyer Habib. Une photo du drapeau de l'organisation Etat islamique avait par ailleurs été trouvée dans son ordinateur.

Puis à un an de prison ferme pour des violences au couteau lors d'une rixe.

(Source AFP)

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Justice

Affaire Fousseret-Cordier : Anne Vignot se joint à la demande d’appel du parquet

Le 5 novembre dernier, le tribunal correctionnel avait prononcé la relaxe de l’ancien maire Jean-Louis Fousseret et Alexandra Cordier pour prises illégales d’intérêt et détournement de fonds publics. Le parquet avait aussitôt déposé une demande d’appel du jugement le 7 novembre 2025. Représentée par Anne Vignot, la Ville de Besançon a suivi le parquet dans la demande d’appel. 

“Absence systématique” : Péchier mis en cause pour son désengagement lors des réunions sur les cas suspects

"L'absence systématique" de Frédéric Péchier aux réunions organisées pour discuter des arrêts cardiaques suspects dans une clinique de Besançon où il travaillait était vendredi 14 novembre 2025 l'objet du douzième interrogatoire de l'accusé, jugé pour 30 empoisonnements, dont 12 mortels, par la cour d'assises du Doubs.

Procès Péchier : l’accusé conteste le récit d’une patiente

"Elle a pu se tromper" : le Dr Frédéric Péchier, jugé à Besançon pour avoir empoisonné 30 patients dont 12 sont morts, a fermement contesté lundi 10 noveùbre 2025 devant la cour le récit d'une patiente victime en 2015 d'un arrêt cardiaque au bloc, et qui a raconté qu'il était venu à son chevet juste avant son anesthésie.

Le parquet de Besançon fait appel après la relaxe de Jean-Louis Fousseret et d’Alexandra Cordier

Le parquet de Besançon a annoncé, ce vendredi 7 novembre, sa décision de faire appel du jugement ayant conduit à la relaxe de l’ancien maire de Besançon, Jean-Louis Fousseret, et de son ex-collaboratrice, Alexandra Cordier. Tous deux étaient poursuivis pour prise illégale d’intérêts et détournement de fonds publics dans une affaire datant de 2019.

Jean-Louis Fousseret et Alexandra Cordier relaxés par le tribunal correctionnel de Besançon

Le parquet de Besançon avait été saisi en juillet 2024 d’un signalement de la procureure financière de la Chambre régionale des comptes de Bourgogne-Franche Comté. Ce signalement a été effectué à l’issue du contrôle des comptes et de la gestion de la commune de Besançon, qui a révélé des faits susceptibles, selon la procureure, de constituer une prise illégale d’intérêt et un détournement de fonds publics. Le tribunal correctionnel de Besançon a relaxé Alexandra Cordier et Jean-Louis Fousseret ce 5 novembre 2025.

Procès Péchier : après les arrêts cardiaques, la cour sur la piste du crime par hémorragie   

"L'empoisonneur" a-t-il voulu changer de méthode pour moins attirer l'attention? Au procès de l'ex-anesthésiste Frédéric Péchier, les assises du Doubs ont commencé jeudi 23 octobre 2025 à examiner deux cas qui dénotent parmi les 30 retenus au total : les patients concernés n'ont pas subi un arrêt cardiaque, mais une hémorragie massive.

Procès Péchier : l’ex-anesthésiste n’hésite pas à enfoncer l’une de ses collègues

Empoisonner des patients au bloc opératoire pour nuire à l'anesthésiste chargée de les endormir? "C'est délirant", a balayé mercredi 22 octobre 2025 devant la cour d'assises de Besançon l'accusé Frédéric Péchier, sans cacher pour autant son peu d'estime pour la collègue concernée.

Nicolas Sarkozy est arrivé à la prison où il sera incarcéré, une première historique

L'ancien président Nicolas Sarkozy a quitté mardi matin son domicile pour se rendre à la prison parisienne de la Santé pour y être incarcéré, près d'un mois après sa condamnation pour association de malfaiteurs dans le procès libyen, une détention inédite dans l'histoire de la République. Une demande de mise en liberté a d'ores et déjà été déposée par ses avocats.

Au procès Péchier, une anesthésiste “dévastée” par l’arrêt cardiaque de ses patients

Autrefois "pétillante", elle a quitté la clinique "dévastée" après l'empoisonnement présumé de sept de ses patients: le "lourd tribut" payé par une ancienne collègue de Frédéric Péchier, qu'il aurait en outre voulu évincer, a été au centre des débats lundi 20 octobre 2025 devant la cour d'assises du Doubs.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 -1.23
partiellement nuageux
le 19/11 à 00h00
Vent
1.83 m/s
Pression
1019 hPa
Humidité
94 %