Voici les mesures mises en avant :
- Un nouveau contrat avec les ruralités pour une relation dynamique et "gagnant-gagnant en conformité avec les objectifs de la COP25". L’objectif est de reconnecter les citadins à la terre, de progresser vers une plus grande autosuffisance alimentaire avec des produits sains et locaux, de lutter contre la privation des aliments et de sols".
- Le soutien à la création de micro fermes bio intensives, "sans intrants issus du pétrole ou chimiques, sur le site des Vaites en remplacement du projet Immobilier".
- L’objectif de 50% de produits bio et/ou locaux dans les cantines des écoles d’ici 2026. "La cuisine centrale devra dans le cours du mandat s’approvisionner dans ce sens et produire des plats préparés avec les conseils de diététiciens et « proches du fait maison » (fruits et légumes provenant de jardins bio locaux ou des ENIL et respectant la saisonnalité des produits)."
- Le lancement d’une régie agricole municipale pour augmenter la production maraîchère notamment. "Afin de permettre une concentration des activités des maraîchers sur le travail de production, une régie municipale sera mise en place, à l’instar de Toulouse, où 220 hectares sont gérés en bio".
- Un appel à projet pour "la création de réseaux de fermes urbaines biologiques intégrées dans le système écologique local avec un projet pédagogique, d’animation et de loisirs sur le lien entre alimentation et environnement. Les fermes urbaines offriront des jardins individuels et collectifs : maraîchage, petit élevage, arbres fruitiers… Elles auront pour fonction de produire suffisamment de produits bio et locaux pour fournir la restauration collective".
- Augmenter la consommation de produits locaux dans l’agglomération "en
passant de 3% de légumes produits localement à 20% à l’horizon 2026, sous l’égide de la régie municipale et avec la contribution des fermes urbaines. En passant du « projet » à l’action dans le cadre du plan d’alimentation territorial de Besançon, et grâce à des outils de transformation économique recentrés sur le territoire, tels que les légumeries, les abattoirs". - "Rafraîchir, reverdir la ville et utiliser des matériaux biosourcés avec un
programme de végétalisation des toitures de bâtiments publics ou privés, en complément de la végétalisation des places publiques et des grands
boulevards. Ce programme pourra être intégré dans le réseau et le savoir-faire des fermes urbaines". - Interdire le glyphosate et les pesticides autour des habitations. "Il s’agit de prendre par arrêté une décision d’interdiction des produits phytopharmaceutiques pouvant impliquer un danger pour la santé et de mener de front le combat politique pour une évolution de la loi dans ce sens".
(Communiqué)