Et vous ? Pour ou contre…
Dans un communiqué, Annie Genevard rappelle les conditions inadmissibles dans lesquelles cette réforme a été décidée :
- "sans concertation avec les collectivités sommées de payer les décisions inconséquentes du ministre Peillon. Cette réforme, dont le coût est évalué à un milliard d'euros pour les communes, était-elle vraiment une priorité à un moment où leurs capacités financières sont dramatiquement en baisse? Elle coûtera aussi aux familles déjà bien pénalisées par les décisions du gouvernement,
- sans assurance du bénéfice que peuvent en tirer des élèves pour lesquels la priorité devrait être la recherche de la réussite à l’école,
- sans prendre en compte les contraintes très difficiles imposées aux parents qui travaillent et enparticulier aux femmes,
- sans considération des inégalités territoriales pour mettre en œuvre cette mauvaise réforme."
La députée dit également regretter la succession "à un rythme inédit" des ministres socialistes de l'éducation. "Najat Valaut Belkacem dès ses premières déclarations, a montré que derrière les sourires de façade se dissimulent l'intransigeance et le dogmatisme", conclut Annie Genevard.