Pollution des rivières franc-comtoises : le maire d'Audincourt interpelle l'Etat

Publié le 19/05/2014 - 16:23
Mis à jour le 19/05/2014 - 16:23

Martial Bourquin, maire d’Audincourt, très « indigné » de la pollution des rivières franc-comtoises, appelle à l’union et la mutualisation de tous les moyens d’action issus des associations, collectivités locale et de l’Etat pour trouver des solutions pérennes pour la sauvegarde de l’environnement. Il souhaite que l’Etat s’implique davantage et soit le garant de la sauvegarde de la biodiversité.

"Je plaide et je plaiderai auprès de la Ministre de l’environnement (Ségolène Royal) pour une action forte de l’Etat et surtout pour la prise en compte de la spécificité du sol karstique de notre territoire qui contribue à la fois à la beauté des paysages mais qui est également plus sensible aux diverses pollutions." Indique Martial Bourquin.

Il ajoute que "Certains produits doivent être complétement bannis lorsque nous sommes en présence d’un sol karstique. Certaines directives européennes et nationales existent déjà, d’autres doivent être créées. Il est ensuite essentiel que l’Etat joue son rôle de police en s’appuyant sur le diagnostic des collectivités locales telles que la Région, le Conseil Général et les communes directement concernées."

"Des enjeux nationaux voire internationaux"

Selon le maire d'Audincourt, "Ce problème n’est plus seulement un problème local mais un problème aux enjeux nationaux voire internationaux puisque la Suisse est également concernée." Et explique que "C’est d’ailleurs sur l’invitation du ministre suisse du Canton du Jura que dès septembre 2011 j’avais participé à une réunion pour l’harmonisation des pratiques agricoles et industrielles entre nos deux pays."

Martial Bourquin demande à l'Etat de s'impliquer et d'être le garant de la sauvegarde de la biodiversité. "Ségolène Royal a déjà avancé plusieurs réponses lors de son audition la semaine dernière au Sénat. Nous approfondirons ensemble ces solutions et je pourrais être, en tant que parlementaire, un des relais auprès des Francs-Comtois." A-t-il indiqué.

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