Selon la députée du Doubs, ce projet de loi va "non seulement encourager l’élévation du niveau général des élèves" , mais également "garantir plus de justice sociale" : "L’amélioration de notre système éducatif est l’affaire de toute la communauté éducative puisque la cohésion de tous les acteurs de l’éducation permet l’assurance de plus grandes chances de réussite".
Parmi les mesures adoptées :
- L’abaissement de l’âge de l’instruction obligatoire de six à trois ans
- Les écoles et les établissements privés sous contrat pourront mener des expérimentations pédagogiques qui pourront porter sur l’organisation de la classe ou de l’école, l’utilisation des outils numériques ou encore la répartition des heures d’enseignement sur l’année scolaire ;
- La formation des enseignants sera revue et sera majoritairement consacrée aux savoirs disciplinaires fondamentaux et à la connaissance des valeurs de la République. "Pour cela, les écoles supérieures du professorat et de l’éducation (ESPE) deviendront avec ce projet de loi les instituts nationaux supérieurs du professorat et de l’éducation (INSPE), assurant aux professeurs une formation de qualité égale sur l’ensemble du territoire", précise la députée ;
- Un Conseil d’évaluation de l’École sera mis en place. Il "intègrera en partie les attributions du Conseil national d’évaluation du système scolaire (CNESCO), et disposera des garanties suffisantes d’indépendance afin de piloter les nouvelles évaluations d’établissements", explique Fannette Charvier ;
- Un nouveau dispositif de pré-recrutement des enseignants sera mis en place. "Il aura pour but d'aller chercher des étudiants dès la L2 pour leur permettre de s'approprier progressivement l'environnement scolaire et l'exercice du métier d'enseignant, via un contrat de pré-professionnalisation de 3 ans", conclut la députée.