Retour du PV à 11 euros : " Jacques Grosperrin est-il vraiment sérieux ? "

Publié le 16/12/2013 - 17:55
Mis à jour le 17/12/2013 - 11:23

Une des premières promesses de campagne du candidat UMP, Jacques grosperrin est de ramener le PV à 11 euros dès mars 2014 au lieu de 17 euros, actuellement car pour lui, « le système actuel est inadapté ». Pour l’équipe de campagne de Jean-Louis Fousseret, le maire PS sortant, le candidat UMP « ne sait plus que faire pour attirer l’attention sur lui, et sort un lapin de son chapeau à tout propos ». Pour Eric Alauzet, député EELV du Doubs, cette promesse « fait progresser les sentiments antirépublicains. »

 ©
©

Réaction de l’opposition

"Député, Jacques Grosperrin a soutenu la politique du gouvernement UMP qui a conduit à réduire les effectifs du commissariat de Besançon d’une quarantaine de postes. Il n’a pas daigné soutenir les démarches du Maire de Besançon auprès du ministère de l’Intérieur pour enrayer ce dépouillement des moyens mis à disposition de la police nationale dans la capitale comtoise. 

Aujourd’hui, Jacques Grosperrin candidat annonce que s’il est élu, la ville embauchera cinquante policiers municipaux. Une façon de faire payer aux Bisontins les errements de la politique qu’il a soutenu. Est-ce vraiment sérieux ? 
 
Député UMP, Jacques Grosperrin ne s’est pas plus opposé début 2011 à la loi faisant passer les amendes pour stationnement de 11 à 17 €. Son groupe demandait même qu’on porte ces PV à 20 € ! Aujourd’hui, le candidat Jacques Grosperrin annonce qu’il réduira le prix des PV de 17 à 11 €. Décidément, l’homme a de la suite dans les idées.
 
Est-ce vraiment sérieux ? Jacques Grosperrin brigue-t-il le titre de meilleur magicien de l’année ? Il ne sait plus que faire pour attirer l’attention sur lui, et sort un lapin de son chapeau à tout propos.
 
Mais ses tours de passe-passe ne trompent personne, surtout pas les Bisontins qui ont un peu plus de mémoire que le candidat de Jean-François Copé..."

Communiqué d'Eric Alauzet

"Dans le cadre du Projet de loi sur la modernisation de l'action publique territoriale et d'affirmation des métropoles, l’Assemblée nationale a effectivement adopté dernièrement un amendement qui pourrait permettre aux communes, et donc au Conseil municipal, de fixer elles-mêmes le montant des amendes de stationnement.

Jusqu’alors, l’absence de paiement de stationnement était sanctionnée d’une amende de 17 euros, et ce, partout sur le territoire national.

Pour Eric Alauzet, il est désolant de découvrir une telle annonce promettant de réduire de 17 à 11 euros le montant des amendes de stationnement... en particulier lorsqu’elle provient d'un ancien parlementaire !

En effet, le tarif avait été porté de 11 à 17 euros en 2011 par la majorité parlementaire UMP de l’époque dont faisait précisément partie M. Grosperrin.

L’ancien député détourne totalement le sens de cette évolution et de cette possibilité supplémentaire donnée aux maires de ramener dans le droit chemin les citoyens « roublards » pour qui le risque d'une "prune" de 17 euros vaut bien d'être pris.

Cette proposition est clairement attentatoire au civisme et s'inscrit malheureusement dans la dérive d’un discours individualiste où l'action publique et les règles sont trop souvent remises en question, voire bafouées.

L’annonce apparaît comme une mesure qui flatte le «consommateur » et efface le citoyen.

Pire, elle va à l'encontre de la responsabilisation de chacun, elle légitime les actes de tricherie de celles et ceux qui tentent d'échapper à ce qu'ils doivent. Elle fait progresser les sentiments antirépublicains.

Il n'y a pas loin à ce que l'on entende demain « que trop d'amende tue l'amende » !

Eric Alauzet appelle le candidat de la droite aux municipales de Besançon à se ressaisir, à retrouver la mémoire, à se détourner des propositions fantaisistes qui profiteront à d’autres... et à rehausser le débat. 

(Communiqués)
Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Politique

Le RN perquisitionné : ”une nouvelle attaque odieuse contre la démocratie”, selon Julien Odoul 

Une perquisition a eu lieu mercredi 9 juillet 2025 au siège parisien du Rassemblement national dans le cadre d'une enquête pour financement illicite des campagnes électorales du parti d'extrême droite en 2022 et 2024, une procédure "politique" a accusé Jordan Bardella. Pour le député de l’Yonne et conseiller régional RN de Bourgogne Franche-Comté, Julien odoul, c’est une ”perquisition scandaleuse”.

Grève : les salariés de France 3 Franche-Comté dénoncent le projet de réforme de l’audiovisuel public

En grève depuis le 30 juin 2025, jour de l’examen du projet de loi par l’Assemblée nationale, les salariés de France 3 Franche-Comté réaffirment leur opposition à la création d’une holding France Médias dans un communiqué du 9 juillet 2025. 

Les réactions en Franche-Comté sur l’adoption de la loi Duplomb

Après l’adoption de la loi agricole Duplomb-Menonville par le Parlement mardi 8 juillet 2025, de vives réactions ont émergé d’un peu partout en Franche-Comté. Partis politiques et groupes d’élus ont fait savoir leur mécontentement par le biais de différents communiqués de presse. 

Fin de la 2G/3G : un enjeu de sécurité et de continuité des services publics pour le sénateur Longeot

Dans un communiqué du 8 juillet 2025, on apprend que le Sénateur du Doubs Jean-François Longeot  a appelé l’attention du Premier ministre sur les conséquences que va entraîner, selon lui et à très court terme, l’extinction des réseaux mobiles 2G et 3G en termes d’aménagement du territoire, et ce, dès la fin de l’année 2025.

Loi Duplomb : comment ont voté les député(e) de Franche-Comté ?

Le Parlement a définitivement adopté mardi 8 juillet 2025 la loi agricole Duplomb-Menonville, qui a fracturé l'Assemblée nationale, notamment sur sa mesure de réintroduction dérogatoire d'un pesticide de type néonicotinoïde. Les député(e)s du Doubs, du Jura, de la Haute-Saône et du Territoire de Belfort ont voté, mais pour ou contre cette loi ? Réponses.

Jean-François Longeot appelle à “un plan ambitieux” pour la géothermie

A l’occasion des journées de la géothermie les 19 et 20 juin 2025, le Premier ministre a rappelé l’importance de cette filière dans la transition écologique et pour la souveraineté énergétique. C’est dans ce contexte que le sénateur du Doubs Jean-François Longeot a demandé au gouvernement de présenter un plan d’action clair et ambitieux dans ce domaine.

“Place des Bisontins”, une permanence politique inaugurée par Ludovic Fagaut

S’il n’a pas voulu se prononcer sur une possible candidature à l’élection municipale de Besançon qui se déroulera en mars 2026, Ludovic Fagaut, chef de file de l’opposition du groupe Besançon Maintenant, a souhaité "donner la parole" aux habitant(e)s en inaugurant un local situé au 107 Grande rue à Besançon. Il ouvrira ses portes mercredi 9 juillet 2025 à 14h00.

Jérôme Durain, candidat à la présidence de la Région Bourgogne Franche-Comté

Le groupe de majorité "Notre Région par Cœur" présentera la candidature de Jérôme Durain à la présidence de la Bourgogne Franche-Comté ce vendredi 4 juillet 2025 à Dijon, les élus du groupe se sont prononcés en faveur de la candidature de Jérôme Durain à la fonction de président de Région.

Grand Besançon Voix Commune, un collectif citoyen pour revitaliser la démocratie locale ?

À l’approche des élections municipales de 2026, un nouveau collectif se forme dans le Grand Besançon avec comme ambition de "remettre les habitantes et habitants au cœur des décisions locales." Sans étiquette politique, ce mouvement s’adresse à tous les citoyens désireux de comprendre, de s’exprimer ou de s’engager au sein des différentes communes de la métropole bisontine.

Municipale 2026 : une liste commune du PS et Place publique conduite par Jean-Sébastien Leuba

Dans un communiqué, le parti socialiste de Besançon et Place publique ont officiellement pris position en annonçant vouloir porter une liste commune conduite par Jean-Sébastien Leuba lors du 1er tour de l’élection municipale de 2026. Pas d’alliance avec la majorité actuelle donc qui a fait, elle, le choix "d’élargir l’alliance à La France Insoumise". 

Municipales 2026 : un collectif citoyen lance la liste “Beure 2026 : construisons ensemble”

Le 1er juillet 2025, un nouveau collectif citoyen a annoncé le lancement officiel de la liste “Beure 2026 : construisons ensemble”, en vue de l'élections municipale de mars 2026. Portée par Bruno Lind, tête de liste, cette initiative souhaite proposer “une alternative fondée sur l’écoute, la proximité et la participation citoyenne” à l’échelle du village de Beure.

Grève des pharmacies : Géraldine Grangier s’oppose au projet de plafonnement des remises sur les médicaments génériques

À l’occasion de la journée nationale de mobilisation des pharmaciens, mardi 1er juillet 2025, la députée du Rassemblement national Géraldine Grangier a interpellé le gouvernement dans l’Hémicycle sur le projet de plafonnement des remises commerciales appliquées aux médicaments génériques, hybrides et biosimilaires. Un projet qu’elle juge dangereux pour l’ensemble du réseau officinal français.

Les méthodes controversées de Jean-Sébastien Leuba, candidat du PS à la mairie de Besançon

À l’approche des élections municipales, une figure du paysage politique local fait de nouveau parler de lui, mais pas sur le devant de la scène. Jean-Sébastien Leuba, ancien adjoint au maire Jean-Louis Fousseret, nouveau premier fédéral du PS du Doubs et chef de file du PS pour l’élection municipale de Besançon, fait un retour sous les projecteurs en ayant été nommé candidat officiel à la mairie en 2026. Plusieurs témoins internes ou proches du Parti socialiste bisontin, ayant requis l’anonymat, dressent un portrait sévère de celui qu’ils accusent de manœuvres répétées et de gestion autoritaire.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 17.21
ciel dégagé
le 11/07 à 09h00
Vent
3.62 m/s
Pression
1018 hPa
Humidité
73 %