Le syndicat a voulu mener une action coup de poing sur trois jours afin de protester sur la situation énergétique du pays. Trois sites sont à l’arrêt en Franche-Comté : le site Enedis des Tilleroyes à Besançon, le site de Lons-le-Saunier et celui de Dole.
Ce mardi, la mobilisation porte sur les salaires : "Un agent qui débute chez nous perçoit 1.289 € net. Il a seulement 20 € de plus que le SMIC. Les salariés sont inquiets pour leur avenir", explique Pascal Jeanmougin, secrétaire Général du Syndicat CGT Energie Franche-Comté SUD.
Demain, les revendications seront intersyndicales et plus généralement axées sur la précarité énergétique. "Nous avons demandé deux rendez-vous en préfecture. Nous voulons parler de l’avenir d’EDF suite à l’ouverture des marchés. Les factures des particuliers ont explosé. Elles sont maquillées par le gouvernement qui fait encaisser à EDF le fait de brader son énergie à ses concurrents", précise Pascal Jeanmougin.
Enfin, la CGT Energie Franche-Comté SUD rejoindra l’appel interprofessionnel. "Le bilan est catastrophique pour les particuliers, pour les collectivités locales, les entreprises. Cela a également supprimé des emplois et les salaires sont faibles", conclut-elle.