Pour le syndicat CGT, augmenter de plus de 10 % les prix de l’électricité et du gaz, c’est mettre dans la précarité énergétique les ménages et pénaliser les entreprises en difficulté sur la scène internationale.
Il s’insurge de telles répercutions alors même que l’ouverture des marchés à la concurrence, la privatisation de GDF (ENGIE) et l’ouverture du capital d’EDF devaient faire baisser les tarifs.
"Aujourd’hui les consommateurs constatent années après années le contraire de ces promesses", souligne la CGT Energie Franche-Comté qui accroche symboliquement l’enseigne EDF/GDF sur le bâtiment. "Ce n’est pas de la nostalgie, mais plutôt vous faire partager nos valeurs d’avenir pour le secteur de l’Energie", précise Emmanuel Spadetto, coordinateur régional pour la fédération national des mines et Energie.
Et d’ajouter : "Il faut qu’un vrai bilan soit fait sur ces déréglementations. Depuis 2007, le marché est ouvert à la concurrence pour les particuliers. En 10 ans, le gaz a augmenté de près de 80 % et l’électricité de 50 % sans inclure les dernières annonces".
Pour rappel, le Premier ministre Jean Castex a annoncé jeudi "un bouclier tarifaire" avec le blocage du tarif réglementé du gaz jusqu'en avril et la limitation de la hausse de l'électricité face à la flambée des prix de l'énergie.
Dans quelle situation se trouvent les agents à Besançon ?
Enfin, Emmanuel Spadetto ouvre le débat avec deux questions : "Que voulons-nous demain pour lutter contre le réchauffement climatique ? Comment va-t-on alimenter le pays avec une énergie décarbonnée ?"