Sauf coup de théâtre, le classement général ne devrait bouger qu'à la marge sur cette étape vallonnée. Le maillot jaune, solidement accroché aux épaules de Tadej Pogacar qui compte 4:24 d'avance sur son rival Jonas Vingegaard, devrait accompagner le Slovène jusqu'aux Champs-Elysées dimanche.
Les 184 km et les 2.900 m de dénivelé positif au programme samedi ne seront pas assez difficiles pour imaginer une grosse bataille entre les principaux favoris. Mais ce tracé en montagnes russes entre Ain, Jura et Doubs pourrait sourire à une échappée.
"C'est une étape typique pour les baroudeurs, les survivants. Ce sera pour ceux à qui il reste un peu d'énergie, les gros moteurs. Et souvent, ça se fait au couteau", expose Thierry Gouvenou, l'architecte du parcours, à l'AFP.
Dans le détail, l'étape propose quatre ascensions répertoriées, une de deuxième catégorie, une de troisième catégorie et deux de quatrième catégorie dont la côte de Longeville (2,5 km à 5,5%) placée à 24 km de l'arrivée, ainsi qu'une succession de petites bosses.
La bataille pour l'échappée promet d'être intense, d'autant que les deux tiers des équipes n'ont toujours pas gagné d'étape sur ce Tour et qu'il ne restera ensuite plus qu'une seule occasion, dimanche à Paris. Côté Français, les puncheurs en vue lors de la première semaine, à l'image de Romain Grégoire ou Julian Alaphilippe, pourraient s'illustrer s'ils parviennent à se hisser dans la bonne échappée.
Le départ sera donné à 12h15 à Nantua avant une arrivée prévue à Pontarlier aux alentours de 16h15.
(Source AFP)