Un adolescent meurt asphyxié après avoir inhalé du gaz de déodorant

Publié le 27/04/2021 - 17:47
Mis à jour le 27/04/2021 - 18:51

Le 11 avril 2021, un adolescent de 15 ans a été retrouvé mort dans son lit à l’Isle sur le Doubs après avoir inhalé le gaz de bombes déodorant. La famille est sous le choc. Étienne Manteaux, le procureur de la République de Besançon a décidé de médiatiser l’affaire pour éviter d’autres drames…

Le colonel de gendarmerie Frédérik Sauge-Merle et le procureur de la République de Besançon Etienne Manteaux © Alexane Alfaro
Le colonel de gendarmerie Frédérik Sauge-Merle et le procureur de la République de Besançon Etienne Manteaux © Alexane Alfaro

C'est un adolescent scolarisé en classe de seconde et sans histoire qui est décédé le 11 avril dernier dans son lit. Il était allongé sur le ventre sous une couette avec une bombe de déodorant dans la main, et dans l'autre un smartphone. Un détail qui alerte les enquêteurs. Il découvriront cinq autres bombes de déodorant vides dans sa chambre.

Les résultats de l'autopsie pour rechercher les causes de sa mort indiquent que le garçon de 15 ans est mort d'asphyxie avec les mêmes symptômes qu'une noyade. " Nous sommes dans  le cadre d’une asphyxie lié à l’inhalation d’un gaz déodorant" a précisé le procureur de la République lors d'une conférence de presse dans une volonté de prévention. "C'est une pratique apparemment courante chez certains jeunes. Le fait d’inhaler du gaz pour rechercher un effet enivrant, euphorisant et avec des effets hallucinogène pendant quelques minutes ou secondes..."

Une compétition entre adolescents se filmant en train d’inhaler gaz déodorant serait en vogue actuellement. En 2014 déjà, un jeune à Nice est mort dans les mêmes circonstances.

En raison des modifications des zones de compétence à compter du 1er mai 2021, ce n'est pas le parquet de Besançon, mais celui de Montbéliard qui sera en charge de l'enquête. Les investigations démarreront la semaine prochaine.

"C’est une affaire très singulière..." admet le colonel de gendarmerie Sauge-Merle. "Dans le cadre du confinement, il y a peut-être la recherche d'être être en lien avec d'autres jeunes. Les parents sont effondrés par ce problème terrible. La médiatisation de ce drame doit sensibiliser les jeunes et leurs parents à cette pratique..."

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