Un pédocriminel bisontin jugé actuellement devant la cour criminelle de Paris

Publié le 03/11/2023 - 16:29
Mis à jour le 03/11/2023 - 16:55

Un Français de 55 ans originaire de Besançon est jugé ce vendredi 3 novembre par la cour criminelle de Paris pour six viols et 19 agressions sexuelles commis en Malaisie sur plus d’une vingtaine d’enfants et adolescents. Ce procès ne devrait être que le premier d’une longue série puisque l’homme est soupçonné d’avoir agressé et/ou violé au moins une cinquantaine d’enfants dans plusieurs pays d’Asie. 

 © Ekaterina  BOLOVTSOVA
© Ekaterina BOLOVTSOVA

Âgé de 55 ans, Jean-Christophe Quenot, professeur de français expatrié en Asie depuis les années 90 est actuellement jugé pour des faits commis en Malaisie entre janvier 2014 et octobre 2017.  

L’enseignant bisontin s’était expatrié à Singapour au début des années 1990 où il aurait abusé d’au moins une cinquantaine d’enfants entre 1990 et 2019 dans différents pays : Thaïlande, Malaisie, Singapour, Philippines, Inde, Sri Lanka et Indonésie. 

En 2019, l’homme avait été arrêté une première fois à Bangkok en flagrant délit alors qu’il se trouvait dans une chambre d’hôtel avec deux garçons de 14 ans. Les policiers avaient également mis la main sur une caméra et un ordinateur possédant des contenus pédopornographiques. 

Plus de 174.000 photos et vidéos saisies

Placé en détention, il avait été libéré après quelques jours en versant une caution de 8.000€ en liquide avant de quitter illégalement la Thaïlande pour rejoindre la France.

L’homme avait finalement été interpellé à Besançon le 30 mars 2019 par les enquêteurs de l’office central de répression des violences aux personnes (OCRVP) alors que l’homme rendait visite à sa famille. Plus de 174.000 photos et vidéos le mettant en scène abusant d'enfants ont également été saisies. Lors de sa garde à vue il avait avoué payer de jeunes garçons pour assouvir ses fantasmes.

Au vu de la complexité des investigations, la justice française a souhaité "scinder" les différentes affaires dans lesquelles l'homme est impliqué. Raison pour laquelle il n’est en ce moment jugé que pour six viols et agressions sexuelles commis sur une vingtaine d’enfants. Il encourt jusqu’à vingt ans de réclusion. 

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Justice

Nicolas Sarkozy est arrivé à la prison où il sera incarcéré, une première historique

L'ancien président Nicolas Sarkozy a quitté mardi matin son domicile pour se rendre à la prison parisienne de la Santé pour y être incarcéré, près d'un mois après sa condamnation pour association de malfaiteurs dans le procès libyen, une détention inédite dans l'histoire de la République. Une demande de mise en liberté a d'ores et déjà été déposée par ses avocats.

Au procès Péchier, une anesthésiste “dévastée” par l’arrêt cardiaque de ses patients

Autrefois "pétillante", elle a quitté la clinique "dévastée" après l'empoisonnement présumé de sept de ses patients: le "lourd tribut" payé par une ancienne collègue de Frédéric Péchier, qu'il aurait en outre voulu évincer, a été au centre des débats lundi 20 octobre 2025 devant la cour d'assises du Doubs.

Disparues de l’A6 : le troisième homme suspecté du meurtre d’une adolescente en 1990 remis en liberté

Le troisième homme mis en examen pour le meurtre et le viol d'une adolescente de 13 ans en 1990 en Saône-et-Loire, l'une des affaires du dossier des disparues de l'A6, a été remis en liberté sous contrôle judiciaire, a indiqué lundi 20 octobre 2025 le parquet de Nanterre, sollicité par l'AFP.

Montbéliard : un an ferme pour des menaces contre un chroniqueur de CNews

Un homme de 29 ans, déjà condamné pour apologie du terrorisme, a écopé de deux ans de prison, dont un ferme, pour de multiples menaces adressées, via le réseau X, au chroniqueur de CNews Erik Tegnér, à qui il reprochait ses positions sur le conflit à Gaza, a indiqué mercredi 15 octobre 2025 à l'AFP le procureur de Montbéliard (Doubs).
 

Procès Péchier : l’accusé admet un nouvel empoisonnement mais dont il n’est pas responsable

L'empoisonnement est la seule explication possible à l'arrêt cardiaque suspect d'un patient au bloc opératoire en 2009, a admis lundi 13 octobre 2025 devant la cour d'assises du Doubs l'ex-anesthésiste Frédéric Péchier, qui a continué toutefois à nier fermement en avoir été à l'origine.

Procés Péchier : syndrome rarissime ou empoisonnement, une double énigme médicale à la barre

Syndrome rarissime, ou intervention malveillante ? La cour d'assises du Doubs, qui juge l'ancien anesthésiste Frédéric Péchier pour 30 empoisonnements, a remonté le temps jeudi 9 octobre 2025 pour tenter d'expliquer les arrêts cardiaques de deux patients en 2009 dans une clinique de Besançon.

Procès Péchier : “il n’y a pas de cas d’empoisonnement à la Polyclinique de Franche-Comté” selon l’anesthésiste

L'ex-anesthésiste Frédéric Péchier a contesté que trois arrêts cardiaques suspects survenus en 2009 à la Polyclinique de Franche-Comté, un établissement où il a exercé seulement six mois, aient été des empoisonnements, mardi 7 octobre 2025 devant la cour d'assises du Doubs.

Procès de Frédéric Péchier : un mois de procès et une défense fragilisée

Une défense ébranlée et un comportement abrupt à l'audience : après un mois de procès, l'ancien anesthésiste Frédéric Péchier clame toujours son innocence dans 30 cas d'empoisonnements de patients, dont 12 mortels. Cet homme de 53 ans est soupçonné d'avoir frelaté des poches de produits anesthésiants de patients âgés de 4 à 89 ans afin de provoquer un arrêt cardiaque, dans deux établissements de Besançon.

Procès Péchier : la série noire de 2009 qui aurait dû alerter…

L'ex-anesthésiste Frédéric Péchier, jugé à Besançon pour 30 empoisonnements de patients, dont 12 mortels, commis avant 2017, aurait-il pu être mis en cause dès 2009 ? La question était au coeur des débats jeudi 2 octobre 2025 devant la cour d'assises, où d'anciens collègues ont raconté leur désarroi face à une série noire de trois arrêts cardiaques inexpliqués.

Prison avec sursis requise contre Jean-Louis Fousseret, ancien maire de Besançon

Huit mois de prison avec sursis ont été requis mercredi 1er octobre 2025 à l'encontre de Jean-Louis Fousseret, maire de Besançon de 2001 à 2020, et un an avec sursis contre sa collaboratrice de cabinet, Alexandra Cordier, jugés pour détournements de fonds publics et prise illégale d'intérêt.  

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 14.95
légère pluie
le 21/10 à 15h00
Vent
4.35 m/s
Pression
1004 hPa
Humidité
83 %