Cette manifestation aux slogans pour le moins surprenants et aux costumes des manifestants peu banals pour un mouvement social, répond à un appel national contre la réforme de l'assurance chômage, contre les licenciements et les suppressions de postes, contre la précarité, pour le système de santé des plus précaires et pour défendre "nos biens communs".
Les revendications dans le détail :
- Le retrait définitif de la réforme de l’assurance chômage
- La prolongation pour tous les intermittents du spectacle de l'année blanche jusqu'à la reprise totale des activités : "4 mois ne suffisent pas !"
- Un plan massif de soutien à l'emploi pour une véritable reprise du secteur culturel
- L'indemnisation au titre de l'assurance chômage de tous les travailleurs privés d'emploi et précaires en emploi discontinu
- Le refinancement de la caisse sociale et la garantie du maintien de l'ensemble des droits sociaux
- Les mesures immédiates pour l'accès de tous aux congés maternité, paternité et maladie.
Depuis plus d'un an, la CIP alerte sur "les dangers des décisions politiques prises au cours de la crise sanitaire", est-il indiqué dans un communiqué. "Aujourd'hui, nous avons trouvé une manière plus concrète de rassembler nos voix pour hurler notre détresse et notre révolte : l'occupation des lieux de culture. Ce ne sont pas quelques mesurettes et saupoudrages qui nous satisferont."
À Besançon, des intermittents et précaires de Franche-Comté occupent le Centre dramatique national depuis 72 jours et 72 nuits.