Yonne : blocage d'un site de Renault, en soutien aux salariés des fonderies menacées

Publié le 20/05/2021 - 17:24
Mis à jour le 20/05/2021 - 17:24

Des salariés bloquaient depuis jeudi matin l’accès au site de Renault Villeroy à Fouchères (Yonne), en solidarité avec plusieurs fonderies du groupe automobile et de ses sous-traitants, menacées de vente ou de fermeture.

"Nous sommes plus de 370 et plus aucun camion ne décharge ni ne recharge depuis 8H ce matin", indique à l'AFP David Leblond-Maro, délégué central CGT de ce site spécialisé dans les pièces détachées et accessoires, qui a appelé tous les salariés à "deux heures de grève minimum en soutien aux salariés des différentes fonderies". 

"Avec le problème de l'approvisionnement en semi-conducteurs chez Renault, on a beaucoup d'usines au chômage. On est la seule qui a une activité assez forte avec la logistique. C'est pour ça qu'on espère se faire entendre de la direction, on ne peut pas laisser partir des fonderies comme ça, c'est catastrophique", a ajouté M. Leblond-Maro. Des salariés de la Fonderie de Bretagne, de MBF Aluminium dans le Jura, et de la Fonderie du Poitou se sont joints au blocage."Environ 200 personnes bloquent depuis ce matin un site de pièces détachées du groupe Renault. Deux bus sont arrivées en provenance du site de Caudan  (Morbihan), deux autres depuis Saint-Claude (Jura) et un minibus transportant 15 personnes est arrivé de la Vienne", ont pour leur part indiqué les gendarmes de l'Yonne. 

Mercredi, des représentants des salariés de la Fonderie de Bretagne, en grève depuis le 27 avril, étaient ressortis "révoltés" et prêts à poursuivre le mouvement, à l'issue d'une rencontre infructueuse avec des  dirigeants du groupe Renault, qui a mis en vente leur usine comptant 350 salariés.Mardi, quatre représentants syndicaux de la fonderie automobile MBF Aluminium à Saint-Claude (Jura) ont débuté une grève de la faim devant le ministère de l'Economie à Paris pour obtenir de l'Etat des mesures permettant de sauver le site de 270 salariés menacé de fermeture.

"Il faut que la direction générale écoute les revendications des fonderies. Senard et De Meo (président et directeur général du groupe) jouent les muets, mais savent se faire entendre pour demander de l'argent à l'Etat", estime M. Leblond-Maro.

(Source AFP)

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