Des avancées pour lutter contre la sclérose en plaques

Publié le 24/10/2008 - 14:51
Mis à jour le 24/10/2008 - 14:51

Ce samedi aura lieu à Micropolis-Besançon, la 6ème Rencontre sclérose en plaques intitulée « Echanger pour mieux vous accompagner » organisée par le service de neurologie du CHU de Besançon dirigé par le professeur Lucien Rumbach.

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Plus de 300 personnes atteintes de la maladie et leurs accompagnants assisteront à cette réunion. Au cours de cette journée, des personnes pourront participer à divers « ateliers »  portant sur les thèmes variés : la fatigue, le travail, le sport, la place de l'entourage,... Le matin, elles pourront poser des questions aux neurologues au cours d'une table ronde. Auparavant, elles auront pu assister à des conférences scientifiques.

Cette rencontre est l'occasion de faire le point sur cette maladie avec le professeur Rumbach. La sclérose en plaques touche environ entre 80 000 à 100 000 personnes en France dont probablement 1 000 en Franche-Comté.

« Alors qu'il y a une quinzaine d'années, l'avenir était plutôt sombre pour les personnes atteintes de SEP, l'espoir est désormais permis. Un espoir qui ne va pas jusqu'à la guérison mais il y a un frein à la progression de la maladie qui touche la myéline du cerveau (il s'agit d'une gaine qui enveloppe les fibres nerveuses et assure la transmission rapide des signaux nerveux) et les nerfs dénommés axones dans le cerveau.

L'avancée thérapeutique de ces dernières années est le Natalizumab. Il s'agit d'un «anticorps monoclonal» dirigé contre la protéine qui permet l'entrée des lymphocytes dans le cerveau. Ses effets positifs sont supérieurs à ceux observés avec les immuno-modulateurs mais il faut savoir qu'il peut, de façon très exceptionnelle, être à l'origine de complications. Il n'est indiqué que dans des formes agressives de SEP.

Ces différents médicaments ne sont toutefois pas la panacée. De nombreuses personnes continuent à voir leur état se dégrader, sans doute moins vite que s'ils n'avaient accès à aucun traitement. A ce jour, aucun traitement ne cible directement la myéline ou les axones. Or, on sait maintenant que les handicaps ne sont pas uniquement dus à l'attaque de la myéline elle-même mais à la dégénérescence progressive des neurones. Il manque donc des produits qui protègeraient les neurones et favoriseraient leur réparation ainsi que celle de la myéline qui les entoure.

La recherche s'oriente actuellement sur l'évaluation d'autres molécules. Plusieurs de ces médicaments, en cours d'essai thérapeutique, sont administrés par voie orale. Certains d'entre eux sont en cours d'évaluation dans la région».

Renseignements: sep@chu-besancon.fr 

         

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