Le professeur Marcot défend la campagne de pub de la Citadelle

Publié le 20/04/2012 - 09:45
Mis à jour le 20/04/2012 - 15:48

Membre du conseil d’administration de la Citadelle et professeur honoraire à l’Université de Franche-Comté, François Marcot trouve « outrancières et inopportunes » les attaques formulées contre la campagne de publicité mettant en scène un lémurien assortie de la mention droit d’asile.

polémique

Le communiqué du professeur Marcot qui est également président des Amis du musée de la résistance et de la déportation :

"Je souhaite réagir à la polémique sur l’affiche « droit d’asile » de la Citadelle de Besançon. Je le fais comme administrateur de l’Établissement Public Citadelle Patrimoine mondial. Nommé administrateur en tant que Président des Amis du musée de la Résistance et de la Déportation, ce n’est pas à ce dernier titre que je m’exprime, mais comme administrateur, comptable de ce qui se fait à la Citadelle, comme historien de la Résistance et plus encore comme citoyen.

Comme historien de la Résistance, je tiens à redire que le droit d’asile est un droit sacré de la République française. Les résistants en savent quelque chose, ceux qui ont combattu à l’intérieur, comme ceux qui, en Grande-Bretagne notamment, ont trouvé un asile qui leur a permis de défendre leur pays opprimé, en fuyant l’occupant et un régime de répression antidémocratique.

Comme administrateur de la Citadelle, je veux témoigner des intentions des responsables de l’Établissement public : son Directeur général Philippe Mathieu, son Président Jean-Louis Fousseret et son Vice-Président Jean-François Girard. Je les connais depuis des années, je sais leur attachement aux Droits de l’Homme et j’ajouterai aux valeurs de la Résistance. Ce n’est pas pour rien qu’ils ont lancé un projet de rénovation du musée de la Résistance et de la Déportation. Il estiment tous, personnellement, que les valeurs dont le musée est porteur sont pleinement d’actualité, y compris celle qui touche au droit d’asile.

Comme citoyen, je sais que la publicité a ses règles, dont celle qui consiste à frapper le lecteur. Je ne vois pas en quoi l’affiche met en cause le caractère sacré du droit d’asile. Le sous-titre « Protégeons les espèces menacées » me semble rappeler qu’il n’y a pas confusion des genres, et, loin d’y voir une atteinte au droit d’asile des hommes, j’y lis un rappel : si les animaux méritent du respect, les hommes en méritent tout autant et qui veut sauver les animaux au nom de quelque valeur que ce soit (sentiment, préoccupation écologique…) doit plus encore sauver les hommes. Rappel salutaire ! L’autre interprétation qui tendrait à dire que, par l’humour, on s’attaque au droit d’asile me semble outrancière et inopportune, surtout en période électorale."

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