L'enquête sur le réseau pédophile de Stan Maillaud classée sans suite

Publié le 25/04/2013 - 11:55
Mis à jour le 25/04/2013 - 12:11

Stan Maillaud, ancien gendarme autoproclamé justicier des femmes et des enfants, avait été contrôlé en septembre 2012 dans le Doubs, avant de prendre la fuite. L’homme enquêtait sur l’existence d’un soi-disant réseau satanique pédophile dans le secteur. Une enquête de gendarmerie avait été ouverte, elle vient d’être classée sans suite.

 ©
©

Le 22 septembre 2012, Christian Maillaud, alias "Stan", avait été contrôlé par la gendarmerie à Bolandoz, vers Amancey, avant de prendre la poudre d'escampette. L'homme de 45 ans est en effet recherché depuis sa condamnation à un an de prison pour "soustraction d'enfants", en 2009 par le tribunal de Perpignan.

D'après ses proches, celui qu'on surnomme le "Zoro blanc" en raison du rôle de justicier qu'il se donne, se trouvait sur le plateau d'Amancey pour démanteler un réseau satanique pédophile, après être entré en contact avec une jeune femme victime de viol. Il ne fait confiance ni aux forces de l'ordre, ni à la justice et assure voler au secours des mères auxquelles on enlève la garde de leurs enfants et traquer les réseaux pédophiles.

Mais de vraies investigations ont été menées par la gendarmerie du Doubs pendant plusieurs mois. L'enquête conclue à un "pur fantasme"  et le parquet de Besançon a classé l'affaire sans suite le 15 avril 2013.

"Pas l'ombre d'un indice"

Âgée aujourd'hui d'une vingtaine d'années, la jeune femme qui était entrée en contact avec Stan Maillaud sur internet a été entendue par les enquêteurs de la gendarmerie. Elle avait effectivement subi des agressions sexuelles il y a plusieurs années. Les deux agressions ont fait l'objet de procédures judiciaires et ont été jugées, la dernière en 2009.

"Il n'y a pas l'ombre d'un indice allant dans le sens (d'un réseau pédophile). La jeune femme a démenti toute histoire de meurtre d'enfants ou d'orgies pédophiles comme les protagonistes de cette enquête parallèle le laissaient entendre", a indiqué le substitut du procureur de Besançon, Thomas Hirth, qui a supervisé les investigations sur ce prétendu réseau. Une demi douzaine de proches de cette victime a également été entendue sans plus de résultats.

Le "Zoro blanc" court toujours

Pour l'heure, le "Zorro blanc" court toujours. Il est toujours recherché ainsi que d'autres membres de sa nébuleuse.

Sa compagne Janett, 34 ans, a pour sa part été interpellée à Besançon, puis mise en examen et écrouée à Saintes (Poitou-Charentes) à l'ouest de la France, pour un projet d'enlèvement d'enfant à la demande d'une mère. Elle a été remise en liberté début 2013.

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Justice

Procès Péchier : “J’en ai marre bon sang, dis-moi la vérité !”

Le frère de l'anesthésiste Frédéric Péchier, accusé de 30 empoisonnements, dont 12 mortels, a confié lundi 1er décembre 2025 devant la cour avoir été "chamboulé" par plus de deux mois de procès, qui ont révélé "la réalité des empoisonnements", dont l'accusé réfute être l'auteur.

Procès Péchier : “Jamais on n’a pu douter de son innocence”, assure sa mère

"Jamais, jamais on n'a pu douter de son innocence": Marie-José Péchier, la mère de l'ex-anesthésiste jugé depuis septembre par la cour d'assises du Doubs pour 30 empoisonnements, s'est employée lundi 1er décembre 2025 à défendre son fils.

Évasion de Dijon : un complice interpellé à Besançon, le dernier fugitif toujours en fuite

Un complice présumé de l'évadé encore en fuite, après la double évasion de la prison de Dijon jeudi, a été interpellé dimanche 30 novembre 2025 à Besançon lors d'une vaste opération policière qui n'a cependant pas permis de retrouver le dernier fugitif, a indiqué le parquet.

Procès Péchier : des “failles” évocatrices d’un tueur en série selon un enquêteur

"Manipulateur" et "menteur pathologique", Frédéric Péchier a agi pour combler des "failles personnelles" qui évoquent le profil d'un "tueur en série", a affirmé vendredi 28 novembre 2025 devant la cour d'assises du Doubs un enquêteur chargé d'éclairer la personnalité de l'ex-anesthésiste, accusé de 30 empoisonnements, dont 12 mortels.

Interrogé une dernière fois sur les faits, Frédéric Péchier maintient être innocent

"Je maintiendrai toujours que je ne suis pas l'empoisonneur": inébranlable depuis près de trois mois de procès, l'ex-anesthésiste Frédéric Péchier a une énième fois clamé son innocence, jeudi 27 novembre 2025 à Besançon, lors de son dernier interrogatoire sur les faits.

Procès Péchier : “je regrette de ne pas avoir pu protéger mon patient de la folie d’un homme” (Loubna Assila)

VIDÉO • La cour d’assises du Doubs a abordé ce mercredi 26 novembre 2025 les deux derniers décès du dossier Péchier actuellement jugé pour 30 faits d’empoisonnements dont 12 mortels entre 2008 et 2017. L’anesthésiste Loubna Assila qui avait refusé l’entrée de son bloc à Frédéric Péchier lors de l’arrêt cardiaque d’une des deux victimes, a livré un témoignage poignant et accablant l’ex-anesthésiste ce mercredi devant la cour. 

Procès Péchier : un enfant empoisonné pour “régler des comptes”, selon son père

L'empoisonneur "s'est servi de notre petit garçon pour régler des comptes", a regretté lundi 24 novembre 2025 devant la cour d'assises du Doubs le père de Tedy, victime à quatre ans d'un arrêt cardiaque suspect, l'un des trente empoisonnements imputé à l'ex-anesthésiste Frédéric Péchier.

Au procès Péchier, l’arrêt cardiaque de Tedy, 4 ans, opéré des amygdales

C'est la plus jeune des 30 victimes attribuées par l'accusation à l'ex-anesthésiste Frédéric Péchier: la cour d'assises du Doubs a commencé jeudi 20 novembre 2025 à se pencher sur le cas de Tedy, 4 ans, qui a subi un arrêt cardiaque en 2016 lors d'une banale opération des amygdales. L'enfant a survécu après deux jours de coma et cinq jours en réanimation.

Statue de Jenny d’Héricourt à Besançon : le procureur de la République ouvre une enquête

Le Mouvement Franche-Comté a annoncé le 18 novembre 2025 par voie de communiqué, que le procureur de la République a décidé d’ouvrir une enquête à la suite d’une plainte déposée pour des faits de favoritisme concernant la statue de Jenny d’Héricourt installée place de la Révolution à Besançon depuis le 5 mars dernier.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 -0.12
couvert
le 02/12 à 03h00
Vent
0.98 m/s
Pression
1014 hPa
Humidité
95 %