Plusieurs organisations syndicales (CGT, Solidaires, FSU et UNSA) et plusieurs organisations de jeunes (FIDL, MNL, UNEF, VL) ont appelés les jeunes, les salariés, les retraités et les chômeurs à participer aux mobilisations organisées unitairement le jeudi 17 mars 2022. Le réseaux Ginko subit des perturbations (voir ici).
Les syndicats réclament "un autre partage des richesses" créées dans les entreprises en augmentant notamment la part attribuée aux salaires et la part affectée aux cotisations sociales qui viennent ensuite alimenter les caisses de la Sécurité sociale.
"Face à l’augmentation du coût de la vie, il y a urgence à augmenter les salaires, les pensions, les allocations et les bourses étudiantes. Face à l’explosion des rémunérations de la minorité la plus riche, à la très forte augmentation des distributions de dividendes aux actionnaires des plus grades entreprises françaises du CAC 40, il y a urgence à pratiquer une autre politique de partage des richesses."
300 manifestants ce jeudi place de la Révolution à #besancon( chiffres officiels) Interview de José Aviles, de la CGT du Doubs. pic.twitter.com/RAHjvDW2Xm
— macommune.info (@maCommune) March 17, 2022
Un rassemblement des "oubliés des oubliés"
Après la manifestation, les syndicats CGT et SUD de l'action sociale et médico-sociale donnent rendez-vous à 13h30 sur l'Esplanade des Droits de l’Homme pour un rassemblement des "oubliés des oubliés" (agents techniques, administratifs, surveillants de nuit, maîtresses de maison, assistantes familiales, animateurs…) afin de rendre visibles ces professions qui risquent d'être exclues de l'annonce de Jean Castex d'une hausse de 183 euros pour les travailleurs sociaux (maîtresses de maison, surveillants de nuit, secrétaires, agents techniques, assistantes familiales…).