Après Belfort, Mélenchon ne veut plus d'alliances électorales à gauche, un "étouffoir"

Publié le 30/01/2018 - 17:36
Mis à jour le 30/01/2018 - 17:36

Le leader de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, a estimé mardi qu' »une candidature » de la « gauche rassemblée » dans une élection fonctionne comme « un étouffoir » et assuré que LFI ne s’y prêtera plus, après une législative partielle dans le Territoire de Belfort dimanche.

Jean-Luc Mélenchon © Facebook Jean-Luc-Mélenchon
Jean-Luc Mélenchon © Facebook Jean-Luc-Mélenchon

"A Belfort, la tonalité +gauche rassemblée+ était revendiquée par le MRC (Mouvement républicain et citoyen, chevènementistes, ndlr) qui nous soutenait sur ce thème : il a fonctionné comme un rayon paralysant, gelant en partie les votes dégagistes que nous devions mobiliser", analyse le président du groupe LFI à l'Assemblée nationale dans une note de blog.

"Dans le Val-d'Oise, c'est le contraire, chacun allait pour soi, pas de tambouille : ce fut un facteur entraînant", poursuit-il. La candidate insoumise Anaïs Beltran, soutenue "sans contrepartie" par le MRC et le PCF, a remporté 11,6% des voix dans la première circonscription du Territoire de Belfort lors d'une législative partielle dimanche. Le même jour, dans la 1ere circonscription du Val-d'Oise, la candidate LFI Leïla Saïb, partie toute seule, a engrangé 11,47% des voix. Dans les deux cas, le mouvement de M. Mélenchon se place en 3e position, devant le Front national, et l'abstention a atteint des records.

Pour le député des Bouches-du-Rhône, "ce résultat fonctionne comme un message clair : dans une élection nationale, +la gauche rassemblée+ est un étouffoir, un brise-lame, un tue-la-joie". Il prévient que "la leçon ne peut être négligée ni oubliée" et voit dans l'absence d'alliance "la condition pour créer une nouvelle dynamique dans le pays".

(Source A FP)

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