Ces nouveaux radars seront «placés notamment dans les zones dangereuses, y compris sur des itinéraires dans lesquels des radars existent», a expliqué le ministre.
Ces radars calculent la vitesse des automobilistes et affichent cette vitesse (en rouge si la limite est dépassée) sur des panneaux lumineux ou indiquent la mention «trop vite». Certains précisent même le numéro d'immatriculation de la voiture. Ces radars permettront selon Claude Guéant à l'automobiliste de «lever le pied».
A la suite de l’annonce de mauvais chiffres, des mesures répressives avaient été annoncées la semaine dernière. Parmi celles-ci, l'interdiction de tous les avertisseurs de radars, ainsi que la suppression des panneaux indiquant la présence de radars fixes.
Cette dernière disposition avait suscité la colère de nombreux élus, notamment UMP. Une partie d’entre eux avaient ainsi demandé au gouvernement un moratoire, sans convaincre le président de la République.
Selon le professeur Claude Got, spécialiste de sécurité routière depuis 40 ans, l'annonce du ministre de l'Intérieur correspond simplement à une «communication pour tenter de calmer sa majorité». Selon lui, il y a déjà des milliers de ces radars indiquant la vitesse installés notamment par les municipalités.