"Nous avons vu le rôle éminent une fois de plus des forces de l'ordre", a salué le Premier ministre lors de la séance de questions au gouvernement. "Forces de l'ordre que nous soutenons tous et dont nous nous disons qu'elles seraient dans les circonstances actuelles singulièrement démunies si elles étaient désarmées. Ce qui est une idée baroque qui ne peut pas prospérer, nous le savons", a-t-il poursuivi.
Le chef du gouvernement visait ainsi des récentes déclarations du chef de file des députés Insoumis Jean-Luc Mélenchon, qui avait estimé que "l'objectif" des forces de l'ordre "ne doit pas être de faire peur mais d'être respecté". "Il doit y avoir une police à peu près partout mais cela doit être une police organisée, disciplinée, obéissante à l'Etat républicain. (...) Une police aussi désarmée que possible afin qu'elle inspire le respect des citoyens", avait insisté M. Mélenchon.
S'insurgeant contre les "images insupportables" des incidents qui ont secoué Dijon depuis quatre jours et nécessité des importants renforts de police et gendarmerie, M. Philippe s'est ensuite repris: "ce ne sont pas les images qui sont insupportables, c'est la réalité qui est insupportable", a-t-il martelé.
M. Philippe répondait à une question de la députée (LR) de Seine-et-Marne Valérie Lacroute, à qui il a par ailleurs exprimé son "affection" à l'occasion de sa dernière séance dans l'hémicycle avant de siéger à la mairie de Nemours.
(Source AFP)