Les Bouches-du-Rhône, le Cher, la Corse-du-Sud, le Doubs, le Finistère, la Guadeloupe, l’Hérault, l’Isère, la Vienne et les Vosges ont été retenus, après une première expérimentation dans l’Aisne et le Val-de-Marne lancée à la rentrée 2020.
Le conventionnement interviendra d’ici décembre avec une démarche de cofinancement et donc de co-construction avec les collectivités.
"Ce qu'on a vu sur ces territoires numériques éducatifs, c'est combien c'est porteur de progrès, des choses extrêmement concrètes pour réduire cette fracture numérique et accroître la continuité pédagogique", a expliqué le chef du gouvernement lors d'un déplacement à Poitiers vendredi, en estimant qu'"on peut parfaitement assumer vouloir développer les usages du numérique au service du projet pédagogique et des enfants et, parallèlement, limiter l'addiction aux écrans".
Les TNE (territoires numériques éducatifs) prévoient notamment un déploiement des équipements numériques, la mutualisation de contenus pédagogiques ou la formation des enseignants et des familles. Ils proposent un modèle d’accélération du numérique dans l’enseignement scolaire par le traitement conjoint de l’équipement, de la formation, des ressources numériques éducatives et de l’accompagnement à l’e-parentalité.
"Lors du confinement (à cause du Covid-19), on a constaté les fractures numériques: pas assez d'équipements, nécessité d'avoir des outils numériques adéquats, difficultés d'appropriation des outils...", a expliqué Matignon.
La transition numérique de l’@education_gouv s’accélère.
À Poitiers, capitale de l’éducation, avec @JeanCASTEX @VidalFrederique
pour annoncer l’élargissement du dispositif des territoires numériques éducatifs à 10 nouveaux départements. Il bénéficiera ainsi à 1,3 million d'élèves pic.twitter.com/kmDrNo3xru— Jean-Michel Blanquer (@jmblanquer) October 8, 2021
Après cette expérimentation, les territoires numériques éducatifs ont vocation à être déployés sur l'ensemble du territoire, de façon à "ce qu'il y ait une pratique homogène", a assuré le ministre de l'Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, qui accompagnait le Premier ministre au siège du réseau Canopé, l'établissement public qui édite, produit et diffuse des ressources pédagogiques.
La directrice de l'établissement, Marie-Caroline Missir, a insisté sur "la nécessité de travailler avec l'académie, Canopé, les collectivités et d'informer les enseignants que les dispositifs existent", notamment en "inscrivant les heures de formation pour tirer les professeurs vers le dispositif".
Accompagné de la ministre de l'Enseignement supérieur Frédérique Vidal, M. Castex a par ailleurs annoncé le pendant de cette expérimentation dans plusieurs universités (Rennes-1, Amiens, Haute Alsace, Cergy, Ensam, Paris Sciences et Lettres, Orléans, Mayotte, Lorraine, Reims, Agrosup Dijon, INSA, Polytechnique Hauts-de-France, La Rochelle, Nîmes et Poitiers), soit 400.000 étudiants, pour une enveloppe de 110 millions d'euros.
"Évidemment, il y a des enjeux pédagogiques, il y a des enjeux numériques, il y a évidemment aussi des enjeux industriels: c'est aussi l'un des objectifs du plan de relance, favoriser l'innovation et la réindustrialisation de notre pays", a encore souligné M. Castex.
Un commentaire