Européennes : Moscovici pas candidat "aujourd'hui", mais "n'exclut rien"

Publié le 13/02/2018 - 08:42
Mis à jour le 13/02/2018 - 08:42

Le commissaire européen Pierre Moscovici a indiqué lundi qu’il n’était « pas candidat » aux élections européennes de 2019 « à ce stade », n’excluant pas de l’être « le moment venu ».

 ©
©

"Je vais vous dire une chose, de manière pas du tout subliminale, c'est qu'aujourd'hui je ne suis candidat à rien, que le temps des candidatures n'est pas venu, que ce que je veux faire c'est travailler au bien de l'Europe et au bien de la gauche dans mes fonctions, que pour le reste je n'exclus rien, et je ne prépare rien", a déclaré M. Moscovici, invité de l'émission L'Epreuve de vérité de Public Sénat en partenariat avec l'AFP, Radio Classique et Les Echos.

"On en reparlera le moment venu et le moment est loin d'être venu", a-t-il ajouté. "Ce qui est exact, c'est que je suis toujours un homme de gauche, c'est que je veux réfléchir à l'avenir de l'Europe et de la gauche, que je veux le faire avec mes amis européens", a encore affirmé M. Moscovici.

Plus que d'être la tête de liste française, M. Moscovici semble envisager la position de "Spitzenkandidat" (tête de liste) des sociaux-démocrates européens, tremplin pour prétendre à la présidence de la commission européenne.

"La présidence de la commission européenne passe à mon avis (...) par une candidature aux élections européennes. Pourquoi ? parce que je crois beaucoup moi au principe de ce qu'on appelle des Spitzenkandidat, des têtes de liste des grands partis politiques européens. Je pense que le débat doit avoir lieu en Europe, devant les Européens", a-t-il déclaré.

"Il faut bien que la famille sociale-démocrate ait un candidat qui se présente devant les Européens", a dit M. Moscovici, en soulignant avoir rencontré récemment pour en discuter les premiers ministres grec et portugais Alexis Tsipras et Antonio Costa. Pour M. Moscovici, le futur président de la commission européenne sera à la tête d'une "coalition, parce qu'il n'y aura pas de majorité".

S'il n'est pas candidat "à ce stade", cela n'a pas empêché le commissaire européen de critiquer sévèrement Benoît Hamon et Yanis Varoufakis, qui veulent faire campagne ensemble pour les européennes.

"La vérité c'est que les six mois que (Yanis) Varoufakis a passé au ministère des Finances de la Grèce ont ruiné le pays (..) En Grèce on ne lui dit pas merci !", a lancé M. Moscovici, parlant aussi de la "politique de gribouille à la Varoufakis-Hamon".

"Que peut faire la gauche sociale-démocrate ? La gauche sociale-démocrate il faut qu'elle ait une conviction européenne ancrée, qu'elle soit ultra européenne -donc qu'elle ne laisse pas l'Europe comme la propriété de la droite et du centre- et il faut qu'elle soit aussi vraiment de gauche, et qu'elle ne laisse pas la gauche aux nationalistes. Jean-Luc Mélenchon aujourd'hui, c'est un homme de gauche nationaliste. Benoît Hamon, son programme est un programme d'illusion pro-européenne et de réalité de déclin", a-t-il souligné.

Interrogé sur la campagne qui agite actuellement le PS pour le poste de premier secrétaire, l'ancien ministre du Budget a répondu ne pas être un "acteur du congrès". Lundi matin sur France 2, il avait exprimé sa "sympathie" pour Olivier Faure, candidat à la tête du Parti socialiste français, jugeant que Stéphane Le Foll, qui brigue le même poste, "c'est du brutal".

(Source AFP)

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Politique

Municipales à Besançon : le Rassemblement national et Némésis main dans la main pour soutenir Jacques Ricciardetti

Trois élu(e)s du Rassemblement national ainsi que la présidente du collectif féministe d’extrême droit Némésis animeront une rencontre publique dans la cadre des élections municipales vendredi 26 septembre 2025 à la salle de la Malcombe à Besançon.

À Besançon, l’eau de la piscine Mallarmé bientôt réutilisée pour arroser le complexe Léo Lagrange ?

VIDEO • Afin de respecter les normes sanitaires, la piscine Mallarmé voit partir chaque jour des litres et des litres d’eau dans les égouts… Et cela depuis des années. Une aberration pour la municipalité, notamment face à la multiplication des épisodes de sécheresse. Elle propose ainsi d’installer deux cuves de 2.000 m2 chacune pour récupérer l’eau et arroser le complexe Léo Lagrange. Le projet sera soumis au vote des élus lors du Conseil municipal du 18 septembre 2025.

Jurisprudence relative aux congés payés : le sénateur Olivier Rietmann écrit au Premier ministre

À la suite de la décision de la Cour de Cassation relative à la récupération de congés payés durant un arrêt maladie, le sénateur de la Haute-Saône, président de la délégation aux entreprises, Olivier Rietmann, a écrit au Premier ministre le 12 septembre dernier pour alerter sur les dangers économiques de la nouvelle législation. 

Christophe Grudler à Berne pour un partenariat visant à améliorer “la vie des citoyens des deux côtés de la frontière”

Christophe Grudler (Mouvement Démocrate / Renew Europe), rapporteur du Parlement européen sur les relations avec la Suisse, sera en mission officielle à Berne (Suisse) les 11 et 12 septembre 2025, dans le cadre d’une délégation de la Commission des affaires étrangères (AFET) du Parlement européen.

Sébastien Lecornu, nouveau Premier ministre, promet des “ruptures”

Des "ruptures" dans "la méthode" mais aussi sur "le fond" : pour sa première prise de parole depuis sa nomination mardi soir, le nouveau Premier ministre Sébastien Lecornu a lancé un message aux Français et aux oppositions mercredi 10 septembre 2025 lors de sa prise de fonctions afin de trouver un compromis permettant la formation d'un gouvernement et l'adoption d'un budget.

10 septembre : pas de jour chômé et rémunéré pour les agents de la Ville de Besançon

Le 5 septembre dernier, l’intersyndicale CFDT, CFTC, CGT, FO, SUD et UNSA avait interpellé la maire de Besançon pour lui demander une journée chômée et rémunérée pour tous les agents de la ville lors de la journée de mobilisation du 10 septembre 2025. Une demande à laquelle Anne Vignot a répondu par la négative le 8 septembre 2025. Une réponse qui déçoit mais "ne surprend pas" les syndicats. 

“Pot de départ” de François Bayrou à Besançon : prochaine mobilisation le 10 septembre

Ce lundi 8 septembre à 20h, plus de 200 personnes se sont retrouvées place du 8 Septembre à Besançon, pour marquer la fin du mandat de François Bayrou et de son gouvernement, écartés après le vote de confiance. L’occasion, pour les participants, de "fêter" ce départ mais aussi de préparer la mobilisation prévue le 10 septembre.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 25.44
ciel dégagé
le 19/09 à 12h00
Vent
0.86 m/s
Pression
1023 hPa
Humidité
63 %