controverse
Le test, conçu par LifeCodexx, comprend l'analyse d'échantillons de sang de la femme enceinte afin de déterminer la présence ou non dans le foetus du Syndrome de Down, connu également sous le nom de trisomie 21.
L'entreprise, dont le siège est en Allemagne, décrit la procédure, commercialisée comme Prenatest, comme "une alternative sans risques à des méthodes communes invasives telle l'amniocentèse". Ce développement fait suite à une tentative des organisations membres de la fédération internationale du Syndrome de Down de convaincre la Cour européenne des droits de l'homme de ne pas reconnaître le droit à avoir recours à de tels tests.
La Fédération, qui regroupe trente associations dans seize pays, a déclaré en juin que la Cour de Strasbourg devait "reconnaître la condition humaine et protéger le droit à la vie des personnes trisomiques et handicapées".