"Nous savons, de notre expérience, que mettre tout sur la table peut être douloureux, mais c'est absolument nécessaire. Nous l'avons vu dans notre histoire. C'est seulement en faisant cela que le CIO a restauré sa crédibilité", a déclaré M. Bach devant la presse à l'issue d'une réunion de la commission exécutive tenue au siège du mouvement olympique à Lausanne.
Le mouvement olympique avait été touché par un scandale de corruption dans l'attribution des jeux Olympiques d'hiver à Salt Lake City (Etats-Unis), en 2002. "La différence dans l'ampleur est énorme, il n'y a presque aucune
comparaison avec ce qui est arrivé pour Salt Lake City et ce qui arrive à la Fifa", a ajouté M. Bach.
"C'est très difficile de comparer, peut-être sur le principe mais pas dans l'ampleur", a encore souligné le patron du CIO. M. Bach qui s'était exprimé lors du discours d'ouverture du congrès de la Fifa à Zurich, au lendemain de la révélation d'un énorme scandale de corruption touchant l'instance mondiale du football, ne s'est "pas posé la question de renoncer à être présent. Il vaut mieux être présent et s'exprimer". "Nous ne pouvons qu'encourager la Fifa à poursuivre les réformes qui ont été engagées. Nous apprécions que la Fifa soit prête à des réformes substantielles", a-t-il encore souligné.
M. Blatter, membre du CIO, a prévenu qu'il serait absent mardi lors de la présentation aux membres des candidatures de Pékin et Almaty pour l'organisation des jeux Olympiques d'hiver 2022. En revanche, le vice-président de la Fifa, le Camerounais Iss Hayatou, doit lui être présent.