Nenking ayant décidé de ne pas honorer sa part du marché en ne débloquant pas les 4 millions promis à l’arrière-petit-fils du fondateur du FCSM, Romain Peugeot se retrouve désormais seul maître à bord après avoir acquis les parts chinoises pour 1€ symbolique. Aux termes de cet accord, Romain Peugeot, appuyé par plusieurs collectivités locales, aurait dû reprendre 67% du capital du FCSM pour 8 millions d'euros, Nenking conservant provisoirement le capital restant (4 millions d'euros). Mais l'actionnaire chinois est revenu sur cet engagement, a annoncé dimanche à l'AFP le sénateur du Territoire de Belfort Cédric Perrin.
Un scénario cruel mais pourtant envisagé par Romain Peugeot selon France Bleu Belfort-Montbéliard qui a fait savoir que le jeune entrepreneur de 33 ans "aurait un plan B" consistant notamment à s’appuyer sur les collectivités locales capables d’apporter leur soutien financier à hauteur de "3,5 millions d’euros minimum". Selon l'AFP, son offre devrait être "suffisante" pour le maintien du club en Ligue 2. Reste à savoir si le CNOSF rendra un avis favorable à cette solution proposée. La décision définitive, sera elle, donnée par le comité exécutif de la Fédération française de football.
Des enjeux sportifs mais également économiques et sociaux
Concernant celle-ci, le collectif Sociochaux appelle le président du CNOSF et les politiques nationaux à prendre la pleine mesure des enjeux sportifs, économiques et sociaux "qui pèsent sur cette décision". Rappelant que le club est soutenu par "des milliers de personnes à travers la France, l’Europe et le monde" comme en témoigne leur récente levée de fonds, l’association appelle à la sauvegarde d’un "patrimoine historique du sport français".
D’un point de vue économique, le club est également pour le collectif "vecteur de notoriété et un élément fort de l’attractivité d’une région industrielle qui participe grandement au budget de la France et pèse lourd dans la balance commerciale du pays depuis des décennies". C’est pourquoi l’association n’envisage pas que "le FC Sochaux-Montbéliard disparaisse de la carte du football français" et qu’il revient aux décisionnaires de le sauver conformément à "l’attente de toute une région".
? Communiqué à propos de l'audience de conciliation sollicitée par le FCSM auprès du CNOSF qui aura lieu ce lundi à 14h.
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— FC Sochaux-Montbéliard (@FCSM_officiel) July 31, 2023
D'après l'AFP, une décision des instances dirigeantes du football français est espérée "d'ici la fin de semaine" car la reprise du championnat de L2 est attendue samedi.
(avec AFP)