Cette première réunion d'information et de consultation, portant sur le plan social annoncé fin mai par le groupe américain, devait débuter à 9h
mais des salariés ont bloqué l'entrée de la salle où elle devait se tenir et la direction a décidé peu après 9h de l'ajourner.
Antoine Peyratout, directeur général de GE Power, a regretté, sous les huées de salariés, que n'ait pas pu se tenir "un débat serein et constructif" et a annoncé la convocation d'une nouvelle réunion dans les prochains jours. Plusieurs centaines de salariés étaient rassemblés sur le site, selon le journaliste de l'AFP, la direction évaluant leur nombre à 800, les syndicats à 1.500.
"Aujourd'hui, c'est la première bataille, on voit qu'on a des armes, que vous êtes avec nous", leur a lancé Philippe Petitcolin, délégué CFE-CGC. "La première bataille est gagnée", a ajouté Francis Fontana, délégué Sud Industrie. Les syndicats de General Electric Belfort et les élus locaux organiseront également un "grand rassemblement" le 22 juin à 14H00 à Belfort, en soutien aux salariés du site.
- GE emploie quelque 4.300 salariés à Belfort, dont 1.900 dans l'entité qui fabrique des turbines à gaz, activité frappée par 800 des 1.050 suppressions d'emplois prévues en France par l'industriel américain.
#Belfort: les salariés de #GeneralElectric ont envahi les locaux pour bloquer le site et empêcher le lancement du plan de restructuration. @F3FrancheComte pic.twitter.com/eeNRprwsdc
— Maxime Meuneveaux (@Maxmvx) 17 juin 2019
Entrée des salariés de #GeneralElectric dans le bâtiment 66, avenue de la découverte à Belfort; une réunion importante doit se tenir à 9h sur le site belfortain, plus d'infos ici >>> https://t.co/Xxtj05ARow pic.twitter.com/FCTkCGi4Gw
— France Bleu Belfort Montbéliard (@bleubelfort) 17 juin 2019
(Avec AFP)