Manuel Valls a "pris acte" vendredi de la décision de la Cour de cassation d'inscrire à l'état civil français deux enfants nés de gestation pour autrui (GPA) à l'étranger, tout en rappelant que cette pratique était interdite en France.
La Cour de cassation s'est prononcée vendredi en faveur de l'inscription à l'état civil français de deux enfants nés de gestation pour autrui (GPA) à l'étranger. "Je prends acte de cette décision que bien entendu je n'ai pas à
commenter", a réagi M. Valls. Selon lui, "rien -c'est la position du gouvernement- ne peut justifier la commercialisation des êtres humains et notamment celle du corps des femmes". "Il nous reste maintenant à analyser la décision de la Cour de cassation pour en déterminer très précisément les effets", a ajouté le chef du gouvernement.
"Les enfants ne doivent pas être victimes de la manière (...) dont ils sont venus au monde", a-t-il fait valoir. "Il faut donc poursuivre le travail entrepris par la garde des Sceaux pour consolider le statut des enfants nés par GPA."
(Avec AFP)