Une prochaine assemblée générale est prévue mercredi à 10 heures.
La réforme du système ferroviaire du 4 août 2014 qui ne devait "rien changer" a eu pour effet d’éclater la SNCF en trois entreprises distinctes, explique la CGT. "Elle impose aujourd’hui la mise en œuvre d’une Convention Collective Nationale (CCN) de la branche ferroviaire. Depuis le 9 mars dernier, la négociation du volet aménagement du temps de travail de la CCN se tient sous la pression de la grève des cheminots de la SNCF et des entreprises privées. A l’heure actuelle, la CCN est encore très éloignée à ce jour de la réglementation en vigueur à la SNCF et des accords d’entreprises (Groupe Public Ferroviaire (GPF) et entreprises ferroviaires privées)."
Pourquoi exiger une convention collective nationale de haut niveau ?
"Un accord de branche applicable, non interprétable, sûr, qui garantisse la sécurité ferroviaire, la santé des cheminots, de bonnes conditions de vie et de travail, sera le rempart au dumping social" selon le syndicat.
La CGT entend mobiliser "fortement" pour imposer la poursuite des négociations et gagner une Convention Collective Nationale (CCN) sur la base de la proposition commune portée par sept organisations syndicales au niveau de la branche. Le ministère des transports "doit donc créer les conditions de la réouverture immédiate des négociations afin que tous les cheminots puissent bénéficier de conditions de travail dignes du XXIe siècle", indique la CGT.
De même, les cheminots exigent l’ouverture immédiate de négociations salariales "permettant d’enrayer le gel des salaires depuis bientôt 2 ans à la SNCF". La CGT "exige également l’arrêt de la casse de l’emploi au statut du cadre permanent, organisée par la direction (25 000 en 7 ans), qui provoque fermetures de guichets, de gares, de lignes, etc."
La prochaine assemblée générale est prévue lundi à 10 heures dans la cour du Sernam en gare Viotte.
(avec communiqué)