Les championnes du monde gardent leurs chances d'atteindre le dernier carré, mais pour cela elles devront probablement remporter leurs cinq prochaines rencontres, à commencer par la deuxième contre la Slovénie dimanche (15h00).
L'an passé au Mondial, les Bleues avaient déjà perdu d'entrée, contre la Slovénie justement, et avaient ensuite fait un sans faute jusqu'à l'or, mais dans une formule différente où les compteurs étaient remis à zéro après le premier tour, alors que cette année les résultats sont conservés pendant les deux phases de poule.
Elles rêvaient de lancer leur quête d'un premier titre européen en prenant leur revanche sur la Russie, l'équipe qui les avait privées de l'or olympique en finale des Jeux de Rio. Depuis deux ans, les Russes avaient été discrètes, mais les Françaises le savaient, elles sont du genre à choisir leurs compétitions.
A part pendant un moment d'euphorie en fin de première période et en début de seconde, les coéquipières de Siraba Dembélé ont couru après le score dans le palais des sports de Gentilly presque entièrement comble. Les trois buts d'écart de la fin étaient déjà là au tableau d'affichage après quelques minutes, quand les Bleues étaient menées 5 à 2 à cause de trop nombreuses pertes de balles.
"Les Russes étaient plus fortes"
Tout n'a pas été à jeter dans leur match. La performance d'une joueuse comme la toute jeune Orlane Kanor, 21 ans, qui a remis l'équipe à flot en première période en marquant cinq buts sur cinq tirs, laisse de l'espoir pour la suite, comme les bons passages défensifs de la première mi-temps. La Guadeloupéenne a terminé meilleure buteuse française avec six unités, devant Allison Pineau (3) et Siraba Dembélé (3).
"Les Russes étaient plus fortes, particulièrement dans le dernier quart d'heure. Elles étaient plus précises dans leur jeu, dans les tirs notamment. Elles avaient plus d'énergie. C'est une équipe qu'il ne faut pas laisser jouer et nous n'avions plus la force pour leur poser des problèmes avec notre défense sur la fin", a commenté le sélectionneur Olivier Krumbholz, notant tout de même les progrès de ses joueuses par rapport à la Golden League le week-end dernier.
Les Françaises avaient terminé leur préparation à Oslo par une défaite contre la Norvège, un autre des grands favoris pour le titre avec la Russie. "Nous allons nous remettre au travail", a dit l'entraîneur.
(Source AFP)